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Appel à la perfection de la vie chrétienne

Le 13 octobre, Notre-Seigneur s’est montré comme Homme parfait, et Notre-Dame comme Notre-Dame des Douleurs

Jésus est venu dans le monde non seulement comme Rédempteur mais aussi comme maître, pour nous enseigner le chemin que nous devons suivre pour aller vers le Père. Jn 14, 6-7.

Comme preuve de sa divinité, Jésus nous a laissé les œuvres qu’il a accomplies et qui l’attestent.

En tout Jésus a fait la volonté de son Père Jn 6, 37-40 ; 13, 13-15 ; 7, 15-16 ; 12, 49-50 ; 8, 26-29 – Mt 11, 28-30 ; 13, 54-55 – Lc 7,44 ; 2,51-52- Gn 3, 17-19.

Le foyer de la Sainte Famille à Nazareth était plein de joie, de paix car il y régnait un esprit surnaturel : unis, parents, enfants, priaient, travaillaient, se respectaient et s’aimaient. Dieu y était donc chez lui et les favorisait de sa grâce, de sa bénédiction et de son aide paternelle. Lc 1,28 ; 3, 1-3 ; 15-16 – Mt 3, 13-16 ; 4, 1-2 ; 5,17, 12, 3-7 ; 15, 2-20 ; 22, 41-46 ; 23, 2-12.

Ces passages nous montrent l’obligation que nous avons de pratiquer la charité et d’éviter l’impureté, qui rend notre personne indigne d’être avec Dieu et avec le prochain. Nous nous ennoblissons en pratiquant l’humilité et en respectant l’autorité. Mt 23,12.

Sur notre chemin la doctrine de Jésus Christ est lumière et vie : si nous la suivons, nous sommes sûrs de ne pas nous tromper. Is 9, 1-2 – Jn 12, 46-50.

Jésus s’est aussi présenté comme médecin qui guérit nos infirmités spirituelles et corporelles. Mt 9, 6-7 ; 11-13 ; 27-30 ; 35 ; 12, 10-13 ; 11, 4-6 ; 7, 16-20 – Lc 19, 9-10 ; 7, 48-50 – Mc 5, 29-34 ; 35-42 – Jn 10, 24-25 ; 37-38 ; 5, 33-40.

J.C., dans son ministère publique, nous montre par ses paroles et ses œuvres qu’il est le Sauveur. Jn 10,10 ; 15,28 ; 4, 7-15 ; 32 ;34 ; 8, 10-11 ; 5, 14.

Jésus pardonne nos péchés à condition que nous soyons dans la disposition de ne plus jamais pécher. Jn 14, 18-21 – He 5, 5-6 ; 9, 11-15

Jésus a voulu rester parmi nous sous les espèces consacrées du pain et du vin, dans le sacrement de l’autel. De cette façon, Jésus est le grand prêtre souverain qui s’immole chaque jour lui-même sur nos autels pour offrir au Père une réparation pour nos péchés, digne de lui. Mt 14, 22 ;24 

L’apparition de Notre-Dame des Douleurs nous dit que par elle, Dieu a voulu nous montrer la valeur de la souffrance, du sacrifice et de l’immolation par amour. Aujourd’hui dans le monde, on ne veut pas entendre parler de ces vérités, tellement on vit dans la recherche du plaisir, des vaines joies mondaines, du confort exagéré. Mais plus on fuit la souffrance, plus on vit immergé dans une mer d’afflictions, de douleurs, d’amertumes et de peines.

La vie implique le martyre de la croix. Il n’y a personne au monde qui ne souffre pas. Nous avons hérité du mystère de la souffrance comme conséquence du péché commis par les premiers parents du genre humain. Gn 3,17

Jésus est venu nous racheter par la souffrance. Et sa Mère a partagé sa Passion infiniment douloureuse en tant que co-rédemptrice. Elle nous a été donnée au pied de la croix en tant que Mère. L’Eglise l’appelle Mère des Douleurs, Notre-Dame des Douleurs parce qu’en son cœur elle a souffert le martyre, avec lui et à ses côtés. En effet, c’est par les mérites du Christ que toute souffrance a de la valeur et nous purifie du péché. C’est par l’union au Christ que la souffrance peut faire de nous des victimes agréables au Père et nous sanctifier. Jn 19,27

Nous sommes des enfants de la souffrance et de l’angoisse du cœur de Jésus et du cœur de sa Mère et notre Mère. Toute souffrance unie à la sienne complète le don que nous faisons de nous-mêmes à Dieu et coopère au salut de nos frères dispersés. Jn 13,35 ; 17,12

L’amour est l’aimant qui attire les âmes. Pour elles nous offrons à Dieu nos sacrifices, nos renoncements, nos infirmités, nos peines, nos douleurs et nos angoisses physiques et morales. Nous offrons aussi notre entière consécration à Dieu et pour elles s’élève au pied de nos autels nos prières. Jn 17,12.

Extrait du livre Appels du message de Fatima, sœur Lucie