Appel à participer à l’Eucharistie

« Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. »

Cet appel est mal compris par beaucoup. Oublié, mis de côté et, ce qui est plus triste outragé. Jn 6, 48-53.

Si nous ne nous nourrissons pas de la Sainte Eucharistie, nous n’aurons pas en nous la vie de la grâce, la vie surnaturelle, qui dépend de notre union avec le Christ par la communion à son Corps et à son Sang. Il est resté avec nous dans l’Eucharistie pour être notre aliment spirituel, notre pain de chaque jour, qui nourrit en nous la vie surnaturelle.

Mais pour pouvoir nous nourrir de ce Pain, nous devons être dans la grâce de Dieu. 1 Co 11, 23-29.

Avant de nous approcher de la Table Eucharistique, nous devons examiner notre conscience. Si nous trouvons en nous une faute grave, il faut d’abord nous purifier, en confessant nos péchés dans le sacrement de la Pénitence avec un repentir vrai et l’intention de ne pas pécher. Jn 20, 21-23 – Mt 16,19 ; 26, 26-28.

Dans l’Eucharistie, Jésus est vivant, il est ressuscité pour ne plus mourir. Jésus est notre vie et notre résurrection Jn 10, 17-18 ; 6, 35-40

Gardés dans nos tabernacles, immolé sur nos autels, notre Sauveur continue de s’offrir au Père comme victime pour la rémission des péchés de l’humanité, espérant que beaucoup de personnes généreuses viendront s’unir à lui, ne faire qu’un avec lui, en participant au même sacrifice, afin de s’offrir avec lui au Père comme victime expiatoire pour le monde. C’est l’appel du Message : offrir à la Très Sainte Trinité les mérites du Christ-victime en réparation des péchés par lesquels il est lui-même offensé, comme l’Ange l’a appris aux trois pauvres enfants dans cette prière : « Très Sainte Trinité, Père, Fils, Esprit Saint, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé et, par les mérites infinis de son très Saint Cœur, et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

Il faut offrir à la Très Sainte Trinité les mérites de Jésus Christ et ceux du Cœur Immaculé de Marie, de même que les prières de nous tous, membres de cet unique Corps du Christ, reçu de Marie, divinisé dans le Verbe, immolé sur la Croix, présent dans l’Eucharistie, en croissance constante dans les membres de l’Eglise.

Extrait du livre Appels du message de Fatima, sœur Lucie