Bernadette

Lourdes se situe dans le département des Hautes-Pyrénées, au sud-ouest, au pied des montagnes des Pyrénées.

Bernadette née le 7 janvier 1844, à Lourdes, était la fille de François Soubirous, un meunier, et de sa femme Louise, une blanchisseuse. Elle était l’aînée de six enfants. La famille vivait dans une pauvreté extrême, mais aussi dans une extraordinaire harmonie. Ils faisaient tout reposer sur l’amour qu’ils avaient les uns pour les autres et sur une foi vivante. 

Bernadette travailla comme bergère à Bartrès tout près de Lourdes. Elle suivit les cours de l’école libre des Sœurs de la Charité à Lourdes afin de pouvoir apprendre son catéchisme et faire sa Première Communion. 

Bernadette était une enfant maladive. Elle avait eu le choléra pendant son enfance et souffrait beaucoup d’asthme. 

A 22 ans, elle entra au couvent des Sœurs de la Charité et alla à la maison mère de Nevers. Elle passa le reste de sa vie là, travaillant en tant qu’aide soignante et plus tard comme sacristine. Elle réalisa de magnifiques dentelles pour les parures d’autels et les vêtements. Elle contracta la tuberculose des os dans le genou droit. Elle mourut à l’âge de trente cinq, le 16 avril 1879, après une longue maladie. Le 2 septembre 1909, son corps fut exhumé, il fut dans un état de conservation remarquable. Il a été placé dans un reliquaire d’or et d’argent dans la chapelle de Sainte Bernadette à Nevers. Elle a été canonisée en 1933 par le Pape Pie XI, pour sa vie simple et sainte. Elle est la patronne des malades et des habitants de Lourdes.

Cette prière, dont le début rappelle le Magnificat, a été composée par Bernadette, en mai 1866, alors qu'elle se préparait à entrer au couvent de Nevers.

Que mon âme était heureuse, ô bonne Mère,
quand j'avais le bonheur de vous contempler !
Que j'aime à me rappeler ces doux moments
passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu'à terre
pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses,
malgré sa grande indignité.
Aussi, quel sujet d'humilité n'a-t-elle pas.
Vous, la Reine du Ciel et de la terre,
avez bien voulu vous servir de ce qu'il y avait. de plus faible selon le monde.
Ô Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d'humilité.
Faites, ô tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout,
en un mot que je sois une enfant selon votre Cœur et Celui de votre cher Fils.