En esclavage
Bakhita n'est pas le prénom qu'elle reçut de ses parents à sa naissance. L'effroi éprouvé le jour où elle fut enlevée, provoqua quelques trous de mémoire. La terrible expérience lui avait fait également oublier son prénom.
Bakhita, qui signifie « fortunée, chanceuse », est le prénom qui lui fut donné par ses ravisseurs. Elle a alors neuf ans. A cinq reprises, elle sera achetée puis revendue sur les marchés d'El-Obeid et de Khartoum. On lui inflige de mauvais traitements. Le traumatisme est grand pour cette enfant si jeune.
Elle servira plusieurs maîtres, au milieu d'indicibles souffrances. Chez l'un d'eux, particulièrement cruel, Bakhita est battue chaque jour jusqu'au sang.
Chez un autre maître, un général turc, elle est soumise au tatouage réservé aux esclaves. L'opération consiste à tracer avec une lame de rasoir des dessins sur la poitrine et le ventre ; les plaies ouvertes sont ensuite bourrées de sel afin d'empêcher la cicatrisation. De tous ces mauvais traitements, elle gardera pour le reste de sa vie 144 cicatrices.
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