"O merveille et bonté ! Que le Seigneur est admirable dans tout ce qu'il fait, particulièrement dans l'Eucharistie. Avec elle, nous recevons toute la grandeur et la majesté de Dieu, toute la plénitude de sa divinité, toutes les vertus, toutes les perfections de sa très sainte humanité, toute sa bonté et sa libéralité, toute sa miséricorde et tout son amour, enfin tous ses mérites, qui sont inconcevables. Notre coeur devient le temple vivant de sa divinité, autant de fois que nous le recevons humblement. Combien ce doux Sauveur est jaloux de posséder à lui seul le coeur dans lequel il a résidé corporellement ; et il prend ses délices quand le coeur lui reste fidèle, et il trouve ses délices en lui.
Qu'une âme est heureuse dans ce seul à seul avec son Sauveur, dans le sanctuaire de ce temple spirituel qu'est son coeur." (Marthe Robin vécut 52 ans en ne se nourrissant que de l'Eucharistie à raison de 2 par semaine au plus)
La douloureuse épreuve de Valentine et Nicolas nous illustre bien les paroles de Marthe. Ils sont un jeune couple heureux, bientôt parents d'une seconde petite fille. Et puis le choc: les deux enfants sont terrassées par la maladie. Avec une grande simplicité, cinq ans après, Valentine regarde la place tenue par l'Eucharistie dans sa vie qui se reconstruit.
« Voilà presque cinq ans que nous avons perdu brutalement nos deux filles à huit mois d'intervalle, terrassées par une maladie génétique non encore identifiée. Notre vie a basculé dans l'indicible, dans des abymes de désespoir et de révolte, des jours d'espérance, des rechutes, des refus d'amour. Mais la Vie s'est imposée.
Dans cette épreuve, j'ai pris conscience de cet espace, infranchissable par les autres, de cette solitude des grandes profondeurs dans lesquelles nous plonge l'épreuve, quelles que soient la présence et la tendresse indispensables de l'entourage. J'ai pris conscience de cet espace d'intimité avec Dieu, cet espace où seul Dieu peut nous rejoindre, nous écouter, nous recevoir, panser nos blessures. J'ai pris conscience de cette force de vie qu'on ne peut pas ignorer et qu'Il nous donne.
Dans cet apprentissage de l'intimité de Dieu, l'Eucharistie a fait partie, et fait toujours partie, de ces moments de grâce qui m'apaisent, qui permettent à mon espérance de se ressourcer. J'ai vraiment ressenti « concrètement » les effets de l'Eucharistie. Au plus fort de ma douleur, et parfois encore aujourd'hui, je suis allée à la messe le cœur lourd. J'arrive devant Dieu en lui disant : "D'accord, je suis venue mais je n'attends rien de toi, je ne vois pas pourquoi j'aurais à "te confesser que j'ai péché" ! N'est-ce pas toi qui as quelque chose à te reprocher ? N'est-ce pas toi qui as quelque chose à te faire pardonner ? !"
Mon cœur est chargé de révolte, et puis, peu à peu au fil de la messe, la douceur de Dieu s'impose à moi, je ressens une profonde émotion lors de la communion : communion à sa tendresse, communion à la vie éternelle de mes filles. Et là, je peux dire : "Seigneur, j'attends tout de toi. Je sais que tu m'aimes". Je ressors plus légère... je ne porte plus seule ma croix, je ne suis plus seule dans mon épreuve.
Ceci est encore valable aujourd'hui quand la souffrance m'étreint. Je n'ai jamais cessé de communier, même lorsque ma révolte contre Dieu était la plus forte. Et lorsqu'il m'arrive de ne pas pouvoir communier pendant plus d'une semaine, mes forces faiblissent, mon espérance s'amenuise, mes coups de « blues » se font plus nombreux.
La communion au corps du Christ a permis à la Vie de s'imposer, lorsque mon corps n'était que mort, et me donne chaque jour une force de Vie. L'Eucharistie a re-suscité la Vie en moi, comme une force indépendante de ma volonté si durement éprouvée, et dépose, au plus profond de mon âme, une Joie sur laquelle la souffrance n'a plus prise.»
http://www.apostolat-priere.org/defi/temoignage/904-leucharistie-re-suscite-la-vie-en-moi.html
L'Eglise, corps du Christ; l'Eglise, conduite et nourrit par l'Esprit Saint; l'Eglise, dépositaire de l'Eucharistie nous enseigne sur l'Eucharistie.
(INSTRUCTION Redemptionis Sacramentum)
(CONSTITUTION SUR LA SAINTE LITURGIE : Sacrosanctum Concilium)
Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier ainsi à l’Eglise, son Epouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est mangé, l’âme est comblée de grâce, et le gage de la gloire future nous est donné.
L’Eucharistie est le plus banale et pourtant le plus sublime des mystères, si on le comprenait on en mourait d’amour.
Croire en l’Incarnation c’est fou, mais croire que Dieu est présent sous l’aspect du pain et du vin, c’est encore plus fou, et nous le voyons tous les jours.
Dieu nous l’avait promis. « Le vrai pain, c’est le pain que le Père vous donne. Je suis le Pain de Vie » (Jn 6)
Jean-Paul II disait que la messe restait le moment le plus important de sa journée. Pourtant nous n’imaginons pas les rebondissements que doit comprendre la vie d’un Pape.
Dieu nous donne tout dans son Eucharistie, tout ce dont nous avons besoin pour vivre notre journée. C’est bien plus qu’une nourriture quelconque, c’est le lieu où nous pouvons rencontrer Dieu, comme nous le disait le Saint Curé d’Ars à la fin de sa vie : Il est Là !
Jésus est présent en son corps et en son sang, ressuscité, glorieux et caché comme dans les langes de la crèche. Il est là sous l’aspect qu’Il a actuellement au Cieux !!
L’Eglise vit à l’heure de l’Eucharistie, elle fait son centre, sa raison d’être. Sans Eucharistie, l’Eglise n’existerait pas.
L’Eucharistie doit être le sommet, la pointe de notre vie chrétienne. C’est par ce sacrement que Dieu est présent substantiellement dans notre monde et donc dans notre vie.
L’Eucharistie est le témoignage suprême de l’amour de Dieu pour chacun de nous, Il vient se donner jusque dans la substance du pain. Ce n’est pas une évocation psychologique, mais réellement sa présence réelle. Jésus offre son sacrifice maintenant dans la messe.
A chaque messe, la Passion qui est le sommet de l’initiation chrétienne, source d’où jaillit la vie, qui sauve, libère, guérit et console, est actualisée, elle est la présence efficace. Par la Pâque du Christ, nous pouvons dès à présent entrer dans la vie de Dieu, passé de la Terre au Ciel.
Nous entrons par la communion dans le dynamisme d’amour du Christ pour nous. Nous sommes ainsi en connexion, en union avec toutes les personnes qui ont et qui vont aussi communier, avec nos contemporains de tous pays, mais aussi de tous âges ! Je dois me donner moi-même pour que Jésus me donne son offrande d’amour.
Communier est une décision grave, nous ne faisons qu’un avec le Christ lorsque nous communions, nous nous unissons et nous devons obéir au Père. Nous nous engageons à devenir nous-mêmes dans notre corps et notre vie, nous nous engageons à nous donner pour nos frères, pour que notre vie ne nous appartienne plus, mais qu’elle appartienne au Christ.
Si ma vie est en contradiction avec cela, je dois faire alors un retour sur moi-même et changer radicalement de vie.
Jésus ne cherchait pas à remplir l’Eglise, il veut que nous venions simplement vers Lui, librement.
http://catho-jm.over-blog.com/article-enseignement-paray-le-monial-l-eucharistie-46139818.html
Témoignage de Rose-Marie qui va nous permettre de comprendre l'importance de l'Eucharistie dans chacune de nos vies.
Je m’appelle Rose Marie, je suis originaire du Tampon, mais j’habite Saint Denis pour des raisons professionnelles. Nous sommes une famille de 3 enfants et une cousine du 2° degré a grandi chez nous parce qu’elle avait perdu en un an jour pour jour ses parents ; nous nous considèrons comme des sœurs.
En écrivant ce témoignage, je vois ma vie se dérouler comme par tranches, avec une parole ou un fait marquant qui me soutiennent dans ma marche.
Depuis petite, j’ai ‘’baigné’’ dans un ‘’espèce’’ de climat de prière, à la maison : la descente de lit que vous imaginez bien ‘’l’était un gonille vide‘’. Nous trois, nous nous mettions à genoux pour la prière qui était limitée à un Notre Père, un Ave, et un Acte de Contrition devant un Crucifix, qui me paraissait loin de moi puisque c’était dans le coin de la pièce et en haut accroché à un clou ‘’par un morceau d’ ficel’’ (cette image, gravée en moi pendant longtemps, c’était l’image d’un DIEU qui était loin, crucifié et inaccessible).
Ma marraine (jeune voisine) a joué également un rôle déterminant dans ma vie chrétienne, tout au moins dans l’assiduité à la messe, au catéchisme. Ceci jusqu’à l’âge de 11/12 ans et le relais s’est fait, naturellement, par le biais de l’instruction religieuse au lycée. Nous y avons été tous inscrits directement. En ce qui me concerne, je n’ai jamais connu cette ‘’phase d’abandon’’. Que Dieu soit remercié pour cette grâce. Vers l’âge de 7 ans, j’ai entendu ma sœur aînée (faisant partie des Ames vaillantes) dire que sa Cheftaine, avait le devoir de passer tous les jours à l’Eglise. Dans mon cœur j’ai dit à ce moment-là : « Quand je travaillerai, moi aussi je passerai tous les jours à l’Eglise. » Dieu qui entend la prière dite au plus profond du cœur, l’a bénie au point de me faire « voisine de l’Eglise » quand j’ai commencé à travailler. Entre temps il y a la mort de Papa qui m’a bouleversée. J’ai longtemps reproché au Seigneur ce départ brutal!
Pourquoi je vous précise ce fait ? C’est en passant tous les matins et presque à la même heure à l’Eglise que le curé m’avait repéré et il a demandé à une copine de me contacter pour un engagement (Légion de Marie) au sein de la Paroisse. J’y suis restée pendant 17 ans. J’ai fait un long cheminement avec Marie que je n’appelais plus la Sainte Vierge mais la Maman de Jésus. A cette période je découvrais le foyer de charité avec la messe en semaine et l’Adoration qui se faisait pendant une heure, le lundi soir. A cette époque, je me faisais un devoir (pas une obligation mais plus dans le sens formalité) d’aller à la messe. Je ne m’ennuyais pas mais je n’accueillais pas non plus tous les bienfaits, par ignorance.
En 1988, j’ai fait un court pèlerinage dans un lieu marial et j’ai communié pour la première fois sous les 2 espèces. J’ai été obnubilée par la parcelle d’hostie qui était dans le calice ! Je restais pendant une bonne partie de l’après midi. Nous avons rencontré un prêtre qui nous a fait entrer un peu plus dans le mystère de ce sacrement. A partir de ce moment la participation à l’Eucharistie ainsi que l’Adoration m’étaient devenues une priorité. J’ai eu la grâce jusqu’à présent de vivre ce sacrement quotidiennement dans toutes les Paroisses où je suis passée.
Fait marquant 1:
Au cours d’un 2ème ‘’pélé’’, le 18 Mai 1998, nous étions à la messe du soir. J’étais assise au 3° banc auprès d’une femme qui avait attiré mon attention sur le parvis de l’Eglise. J’avais trouvé drôle d’ailleurs qu’elle fût ma voisine. Au moment de la communion, je m’affole et demande au Seigneur pour qui je dois communier? (j’assistais à la 2° messe de cette journée). Je Le presse en Lui disant que c’est pratiquement le temps d’y aller. C’est alors que cette dame se penche vers moi et me demande si elle peut me confier une intention de communion (Pour le Saint Père). Cette année là, j’avais eu à la nuit du 31 décembre l'intuition de prier pour le Saint Père. Depuis ce jour, je n’ai plus douté de la présence de Jésus, à l’Eucharistie, dans la Sainte Hostie et dans la Communion fraternelle.
J’arrive à Saint Denis en 2000. Je découvre la vie du Monastère des Dominicaines et vit la Liturgie le plus fréquemment possible avec les soeurs. J’ai pris au sérieux les Paroles du Christ quand Il dit par exemple : ‘’Je Suis Le Pain vivant descendu du ciel... Celui qui veut être mon disciple, qu’il prenne sa Croix chaque jour et qu’il me suive... Elle est large la porte qui mène à la perdition... Quand 2 ou 3 sont réunis en Mon Nom, je suis là au milieu d’eux ".
A partir du travail d’équipe, l'Eucharistie a pris une autre dimension dans ma vie : l’Eucharistie est le Sacrement par excellence donné par le Christ à l’Eglise, ce n’est nullement une invention de l’homme. Quand je me rends à l’Eucharistie aujourd’hui, je sais que je vais faire mémoire de la Mort mais aussi de la Résurrection de Notre Seigneur qui est Le Christ. Cela me permet d’entrer dans une espérance joyeuse, car je sais que Mon Seigneur a vaincu la Mort, qu’Il est Vivant et qu’Il est tout particulièrement présent, très concrètement, en cet instant…
Je prends conscience que l’Eucharistie est un don du Père par pur amour pour chacun de ses enfants, sans exception. Il se donne en plénitude en son Fils par la venue de l’Esprit Saint et chaque célébration est Unique. Par exemple à la consécration, j’essaie de me ‘‘glisser’’ au Calvaire, je cherche Jean (et j’ai en ce moment une pensée pour tous les prêtres ou un prêtre en particulier), je tiens la main de Marie comme pour la consoler ou le plus souvent me laisser consoler par Elle. Je pense beaucoup à Marie Madeleine également (en l’enviant quelque peu).
Après vient un temps de grâce qui s’entremêle à des temps de louange particulièrement après avoir reçu la Sainte Hostie. Je parle à Mon Christ et Seigneur.
Je lui confie d’avance tout ce que sera ma journée. Je Lui soumets des ‘’dossiers’’ et Lui demande son avis. Je Lui crie aussi mes colères, mes impatiences, mes énervements. Ce que j’ai accueilli, ce jour, je ne le mets pas dans un tiroir pour continuer à vaquer à mes occupations, car l’envoi n’est pas la fin de la célébration mais bien le début des ‘’exercices pratiques’’ qui commencent souvent au travail !
Bien sûr que je ne réussis pas à tous les coups, que je ne suis pas connectée tout au long de la journée avec la cour céleste. Un exercice qui me coûte beaucoup, c’est voir Dieu dans chacune des personnes que je rencontre. Il n’y a rien de mieux pour me faire reconnaître ma pauvreté, ma misère, mon péché, ma faiblesse.
Fait marquant 2 :
Un matin j’ai ‘’loupé’’ l’heure du réveil et j’ai dû participer à l’Eucharistie, ailleurs que prévu, au milieu de la journée. Je suis arrivée plus au moins tendue! Dans son homélie le Père qui célébrait, nous ‘’sermonnait’’ gentiment en nous disant qu’il ne suffisait pas de courir après une Eucharistie quotidienne d’Eglise en Eglise (je l’ai reçu en plein cœur) mais qu’Il s’agissait pour nous, croyants, de mettre en pratique ce que nous demande notre Christ, Notre Seigneur : ‘’ M’aimes-tu plus que tous ceux là?" C’était le point clé de ce que j’avais retenu ce jour-là et j’y suis restée pendant toute l’après midi. Je me suis endormie avec cette interrogation et levée (à la bonne heure) avec cette interpellation. Le lendemain, le Père qui célébrait a relu ce même passage sans faire d’homélie. La différence, c’est que je l’ai reçu comme un baume qui a dissipé tous mes doutes. Gloire soit rendu à Dieu qui console chacun des siens dans les moments précis où ils en ont besoin. Avec ma famille aussi, c’est éprouvant. Au début ‘’je rongeais les freins’’ puis je me laissé entendre dire par le Christ qu’Il les aimait autant qu’Il m’aime. J’ai eu honte de mon regard et de mon jugement sur chacun d’eux. Là aussi j’ai du me remettre en question.
Fait marquant 3
Au cours d’une fête familiale, j’étais assise en face de mon frère qui me ‘’chahutait ‘’ sur mes rendez vous de prière. Me voyant pensive, il m’interroge et moi de lui répondre que je me fais du souci pour eux. Alors une conversation s’est engagée entre Lui et moi. Je ne vous livre que la conclusion ou du moins sa conclusion : ‘’ Si où prie en vérité pou’ chacun de nous toutes les fois où la dis à moins ou devrait pas avoir aucun souci pour personne. Si c’est le cas contraire out prière lé pas bon du tout. Et moins qui compte su out prière !» Après cette conversation, je me suis faite toute petite et j’ai remercié le Seigneur pour cette leçon. Je Lui ai demandé pardon pour mon attitude envers mes proches et pour mon incrédulité à croire qu’Il aime chacun de nous tel que nous sommes. Ainsi je me laisse enseigner, nourrir, façonner jour après jour, comme un petit enfant. Ce n’est pas si facile de l’appliquer. Mais je sais que Le Christ en qui j’ai mis ma confiance veut me faire vivre de Sa vie dés ici bas. Je te rends grâce Seigneur pour l’instant présent. http://www.sedifop.com/spip.php?article412
Marthe Robin:
Offrez à Dieu ce que vous avez de meilleur, le meilleur de votre âme, le meilleur de votre cœur, le meilleur de votre vie, et votre vie toute entière.
L’hostie de votre sacrifice, de votre messe, c’est vous-même; c’est vous avec tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez, tout ce que vous faites.
Seigneur mon Dieu, que nourrie chaque jour de votre Corps Sacré, inondée de votre Sang Rédempteur, enrichie de votre Sainte Ame, submergée de votre Divinité, je n’aime, je ne désire, je ne cherche, je ne veuille, je ne goûte que Vous.
Que mon cœur et tout mon être soupirent et ne tendent que vers Vous, que je sois toute vôtre et tout occupée de Vous Seul; que je demeure perpétuellement avec Vous, en Vous, unie à Vous pour être consommée tout entière dans la fournaise ardente de votre divin Cœur, filialement unie au Cœur Immaculé de ma Maman chérie par qui je veux vous glorifier, vous louer, vous servir, vous obéir à jamais. Ainsi soit-il.
Lors de la Sainte Communion : l’amour m’enveloppe ! Je me sens toute inondée, envahie d’amour.
Toute vie chrétienne est une messe, et toute âme en ce monde est une hostie.
Divine Eucharistie ! Jésus en moi ! Le cœur de mon Dieu bat dans le mien.
Qu’il est beau notre sacerdoce à nous, qui s’exerce dans l’ombre et le silence, caché comme Jésus hostie.
Après avoir reçu l’Eucharistie, Marthe partait en extase. Elle ne faisait qu’un avec son Seigneur, à qui elle avait dit et continuait de dire : oui, fiat, comme Marie à l’Annonciation.
Elle était tellement assoiffée de l’Eucharistie, que celle-ci pénétrait en elle au plus profond de son âme. Elle l’accueillait, comme nous l’accueillons, en disant “amen”, ce qui veut dire : « Je suis totalement d’accord ».
Marthe dit aussi ce qu’est l’Eucharistie :
Le sacrement de l’Eucharistie est le foyer par excellence qui établit, développe, grandit, fait abonder et triompher en nous la vie surnaturelle, et ouvre notre âme à une toujours plus profonde intelligence des mystères divins.» (6 novembre 1931)
Il n’y a pas d’hostie-sacrement sans hostie-sacrifice : Hostie pour hostie. Je crois, ajoute-t-elle, que je commence à savoir communier.
Elle explique que chaque communion ne provoque pas toujours les mêmes sentiments de joie ou d'allégresse :
Ma communion sans joie sensible a été la plus fervente que j’ai jamais faite, du moins, je crois ! Quelle ardeur d’amour ! » (10 mars 1932)
Marthe vit de l’Eucharistie. Ecoutons-la :
Sainte Communion. Que faire, que mettre dans mon cœur pour y recevoir Celui que j’ai longuement appelé et qui vient à moi, pour me remplir de sa charité, des eaux fécondes de sa grâce, pour faire de moi un avec lui. (6 novembre 1931)
Le philosophe et académicien Jean Guitton rapporte une de ses conversations avec Marthe. Elle lui explique comment elle vit le moment de la communion eucharistique :
Moi [Jean Guitton] : Permettez-moi de vous poser une question indiscrète. Je voudrais savoir ce que vous éprouvez le mardi lorsqu'on vous donne la communion, qui est votre seul aliment, votre seule boisson. Avez-vous la même impression que lorsque le feu vous traverse le cœur ?
Elle [Marthe Robin] : C'est vrai. Je ne me nourris que de cela. On m'humecte la bouche, mais je ne peux pas avaler. L'hostie passe en moi, je ne sais comment. Alors elle me procure une impression qu'il m'est impossible de vous décrire. Ce n'est pas la nourriture ordinaire. C'est quelque chose de différent. C'est une vie nouvelle qui passe dans mes os. Comment dire ? Il me semble que Jésus est dans tout mon corps, qu'il est mon corps, comme si je ressuscitais. Et puis, je perds pied. Je suis alors détachée du corps, libre à l'égard du corps.
Moi : Alors vous êtes en dehors de ce que nous appelons, nous autres philosophes, le temps ?
Elle : Je ne connais pas les mots des philosophes. Je vous répète que je perds pied. Moi, je voyage en Dieu. Il me porte où Il veut.
Moi : Alors Il vous porte (lui dis-je en souriant) à Rome ou à Constantinople ?
Elle : Oui, à Rome et à Constantinople, mais dans Jésus, et aussi avec la Vierge – tantôt plus avec l'un, tantôt plus avec l'autre. Je suis toujours dans le même état de souffrance. C'est l'amour qui me conduit. Je n'ai que de la douceur à me laisser conduire par ce chemin.
Jésus est tendre, il prend pour lui ce qu'il y a de pénible, et il ne me laisse que le mérite de le suivre sans résistance. Vous savez, avec la foi en Dieu et la connaissance de son amour, on peut facilement se passer du reste, tandis que tous les avantages de la terre ne peuvent remplacer cette paix, cette tendresse. Quand on comprend l'amour de Dieu pour nous, on trouve que l'éternité ne sera pas assez longue pour remercier. C'est un océan. Notre bonheur fait partie de son bonheur. Je ne sais comment vous expliquer cela...
Les paroles de Marthe Robin sont extraits des deux sites suivants:
St. Louis Grignon de Montfort
Viens, pécheur, dans l'Eucharistie, trouver la véritable vie avec toutes sortes de biens ;
Viens te cacher, te mettre en assurance au milieu de mon Sacré-Cœur, pour y rencontrer la douleur et le pardon de ton offense.
Mon Saint Cœur devient toute chose à toute âme qui s'y repose. II donne, mais sans s'appauvrir; iI enrichit, il aide, il encourage ; sans cesse, il défend, il instruit ; iI aime, il embrasse et conduit; iI est à tous tout sans partage.
http://www.french.acfp2000.com/Saints/Montfort.html
Paroles de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face sur l'eucharistie
Une petite Hostie (Réactions pieuses RP5, 10)
Jésus, le Bel Enfant Divin, pour vous communiquer sa vie, transforme en Lui chaque matin une petite et blanche Hostie.
L’Abandon est le fruit délicieux de l’Amour (Poésie PN 52, Strophes 11 et 12, mai 1897)
Mon doux Soleil de vie, O mon Aimable Roi, c'est ta Divine Hostie, petite comme moi....
De sa Céleste Flamme, le lumineux rayon fait naître dans mon âme le parfait Abandon.
Cantique d’une âme ayant trouvé le lieu de son repos !… (Poésie PN 21, strophe 3)
O Jésus ! En ce jour, tu combles tous mes vœux. Je pourrai désormais, près de l'Eucharistie, m'immoler en silence, attendre en paix les Cieux.
M'exposant aux rayons de la Divine Hostie, à ce foyer d'amour, je me consumerai
Et comme un séraphin, Seigneur, je t'aimerai.
Mon Ciel à Moi (Poésie PN 32, strophe 3)
Mon Ciel, il est caché dans la petite Hostie. O Jésus, mon Epoux, se voile par amour.
A ce Foyer Divin je vais puiser la vie, et là mon Doux Sauveur m'écoute nuit et jour
O quel heureux instant lorsque dans ta tendresse tu viens, mon Bien-Aimé, me transformer en toi. Cette union d'amour, cette ineffable ivresse. Voilà mon Ciel à moi !…
Mon Chant d’Aujourd’hui (Poésie PN5, Strophe 8)
Pain Vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie. O Mystère sacré ! Que l'Amour a produit...
Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie. Rien que pour aujourd'hui.
http://www.french.acfp2000.com/Saints/St_Therese_lisieux.html
Padre Pio :
II est plus facile de vivre au monde sans le soleil que sans l'Eucharistie" disait Padre Pio, cet amoureux de l'Eucharistie.
Thérèse d'Avila :
Sans l'Eucharistie, le monde disparaîtrait immédiatement.
Sœur Faustine
Jésus lui révélait sans cesse la grandeur de ces dons: Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c’est au tribunal de la miséricorde; c’est là qu’ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n’est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d’un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu, il n’en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine. (Petit Journal - P.J. §1448).
Sœur Faustine s’émerveillait devant le mystère de l’Amour miséricordieux de Dieu pour l’homme présent dans chaque sacrement. Elle louait le plus souvent dans ses écrits la bonté du Seigneur à notre égard : Toi, ô Seigneur, en quittant cette terre, Tu as voulu rester avec nous, Tu T’es laissé Toi-même dans le Sacrement de l’Autel, et Tu nous as largement ouvert Ta miséricorde. II n’existe pas de misère qui puisse T’épuiser; Tu as appelé tout le monde à cette source d’amour, à cette source de divine compassion. C’est là le temple de Ta miséricorde, là le remède à nos faiblesses; c’est vers Toi, source vive de miséricorde, que tendent toutes les âmes: certaines ‑ assoiffées de Ton amour comme des cerfs, d’autres ‑ pour laver la blessure de leurs péchés; d'autres encore ‑ pour puiser des forces affaiblies par la vie (P. J. 1747). La grandeur de ce don – disait-elle – ne se laisse concevoir ni par l’intelligence humaine ni angélique, nous la connaîtrons seulement dans l’éternité. Les anges, s’ils pouvaient nous envier quelque chose, nous envieraient la sainte communion (P. J. 1804) qui nous unit à Dieu de manière la plus étroite, plus que Dieu ne fait avec les Anges.
Sœur Faustine percevait bien la nature transfigurante de chaque Eucharistie et en profitait pleinement. C’est pourquoi sa vie devint toute transformée au niveau des ses pensées et de ses actions. « Le vieil homme » - selon le langage de saint Paul - mourait en elle successivement pour laisser la place à « l’homme nouveau », c’est-à-dire façonné à l’image du Christ.
Le curé d'Ars
-Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la sainte messe est l’œuvre de Dieu.
-Il n’y a rien de si grand que l’Eucharistie.
-Mes enfants, que fait Notre-Seigneur dans le Sacrement de son amour ? Il a pris son bon cœur pour nous aimer. Il sort de ce cœur une transpiration de tendresse et de miséricorde pour noyer les péchés du monde.
-Il est là celui qui nous aime tant ! Pourquoi ne l’aimerions-nous pas ?
-La nourriture de l’âme, c’est le corps et le sang d’un Dieu. Il y a de quoi, si l’on y pensait, se perdre pour l’éternité dans cet abîme d’amour !
-Venez à la communion, venez à Jésus, venez vivre de lui, afin de vivre pour lui.
-La communion fait à l’âme comme un coup de soufflet à un feu qui commence à s’éteindre, mais où il y a encore beaucoup de braises !
-Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin.
Josefa Menendez (1890 - 1923)
Ne regarde pas ta petitesse, regarde le trésor qui t’appartient. (Un appel à l'amour, p 252)
L’Eucharistie est l'invention de l'amour! Cet Amour qui s’épuise et se consume pour le bien des âmes, ne trouve pas de correspondance. (p. 353-366)
J’habite avec les pécheurs, afin d’être leur Salut et leur Vie, le Médecin et en même temps le Remède de toutes les maladies qu’engendre leur nature corrompue?
Si votre corps est affaibli ou malade, ne prenez-vous pas le temps de recourir au médecin qui doit vous guérir? Venez donc à Celui qui peut rendre à votre âme la force et la santé, et donnez une aumône d’amour à ce Prisonnier divin qui vous attend, vous appelle et vous désire.
Voila ce que je désire expliquer aux âmes: J’enseignerai aux pécheurs que la miséricorde de mon Cœur est inépuisable. Aux âmes froides et indifférentes, que mon Cœur est un feu qui veut les embraser parce qu’il les aime.
Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier.
Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. "
Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d’Amour: Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon œuvre d’Amour! "
Si vous voulez le bonheur, Je le suis.
Si vous cherchez la richesse, Je suis la richesse infinie.
Si vous désirez la paix, Je suis la Paix. Je suis la Miséricorde et l’Amour! "
Voilà ces plaies ouvertes sur la croix pour racheter le monde de la Mort éternelle et lui donner la Vie! Ce sont elles qui obtiennent miséricorde et pardon à tant d’âmes qui irritent la Colère du Père. Ce sont elles qui, désormais, leur donneront Lumière, Force et Amour.
L’Eucharistie est l’invention de l’Amour. Elle est la Vie et la Force des âmes, le Remède à toutes les faiblesses, le Viatique pour le passage du temps à l’éternité. Les pécheurs retrouvent en Elle la vie de leur âme, les tièdes, la véritable chaleur, les fervents, le repos et l’épanouissement de leurs désirs, les parfaits, des ailes pour s'élever de plus en plus vers la perfection, les âmes pures, le miel très doux dont elles font leur aliment délicat.
C’est dans l’Eucharistie que les âmes consacrées fixent leur demeure, leur amour et leur vie. C’est là qu’elles cherchent enfin l’image de leurs Vœux religieux, liens sacrés qui les unissent inséparablement à l’Epoux divin. Là, sous les espèces du Pain et du Vin, se cache la Présence réelle d’un Dieu. Là, sous ce voile, Je suis tout entier, mon Corps, mon Sang, mon Ame et ma Divinité.
Ecris ce que mon Cœur souffrit à cette heure où, ne pouvant contenir le feu que Me consume, J’inventai cette merveille d’Amour qu’est l’Eucharistie.
Contemplant alors toutes les âmes qui se nourriraient de ce Pain divin, Je vis en même temps les ingratitudes de tant d'âmes consacrées, de tant de prêtres, et quelle souffrance pour mon Cœur! Je vis ces âmes se refroidir, s’abandonner à la routine, et plus qu’à la routine, à la lassitude, et l’ennui et, peu à peu, à la tiédeur!
Ce Dieu qui vous aime infiniment vous nourrit de son Corps très pur et vous désaltère de son Sang. Si vous êtes malade, il est votre médecin. Venez à Lui, Il vous guérira.
Si vous avez froid, venez à Lui, Il vous réchauffera. C’est en Lui que vous trouverez
le repos et la félicité. Ne vous éloignez donc pas de Lui, car Il est la Vie, et lorsqu’Il vous demande de Le consoler, ne Le blessez pas par un refus.
Ce Dieu qui vous aime infiniment, après vous avoir délivrées de l’esclavage du péché, a semé en vous la grâce incomparable de son Appel et vous a attirées d’une façon mystérieuse au Jardin de ses Délices: ce Dieu qui est votre Rédempteur, s’est fait votre Epoux.
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Jésus leur dit : "C'est moi qui suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n'aura pas faim ; celui qui croit en moi jamais n'aura soif". (Jn 6,35)
Jésus leur dit alors : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas en vous la vie. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour" (Jn 6, 53-54)
"Car ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Et comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi." (Jn 6, 55-57)
"Celui qui mangera du pain que voici vivra pour l'éternité" (Jn 6,58)
Lorsque je suis allée recevoir la communion, Jésus me dit: "Le Dernier Repas fut le moment de la plus grande intimité avec les miens. Pendant cette heure d'Amour, J'ai réalisé ce qui pourrait être considéré, aux yeux des hommes, comme le plus grand acte de folie, celui de Me faire prisonnier d'Amour. J'ai institué l'Eucharistie. Je voulais demeurer avec vous jusqu'à la fin des siècles, car mon amour ne pouvait supporter de vous laisser orphelins, vous que J'aimais plus que ma propre Vie."
Jésus dit : "Je voulais sauver ma créature car le moment où devait s'ouvrir la porte des Cieux, elle était trop imprégnée de souffrance … Souvenez-vous qu'il n'y a pas une seule mère qui ait nourri son enfant de sa propre chair. Je suis allé à ce point extrême de l'Amour pour communiquer mes mérites à chacun d'entre vous.
La Sainte Messe est le prolongement de ma Vie et de mon Sacrifice sur la Croix parmi vous. Sans les mérites de ma Vie et de mon Sang, qu'avez-vous pour vous présenter devant mon Père ? Rien, sinon la misère et le péché…
Vous devriez dépasser en vertus les anges et les archanges, parce qu'ils n'ont pas la joie de Me recevoir en nourriture comme c'est le cas pour vous. Ils boivent une goutte de la source, mais vous qui avez la grâce de Me recevoir, vous avez tout l'océan pour boire. "
La prochaine fois que vous assisterez à la Messe, vivez-la. Je sais que le Seigneur accomplira sa promesse que "votre Messe ne sera plus jamais la même." Et quand vous Le recevrez, aimez-Le ! Faites l'expérience de la douceur de vous sentir reposer dans les plis de son côté, transpercé pour vous afin de vous laisser son Eglise et sa Mère et pour vous ouvrir les portes de la Maison de son Père. Faites-en l'expérience afin de pouvoir ressentir pour vous-mêmes son Amour miséricordieux par l'entremise de ce témoignage et essayez de le Lui rendre par votre amour d'enfant. Puisse le Seigneur vous bénir,
A partir de 1992, la Vierge Marie s’est manifestée à Debora, une jeune fille de la ville de Manduria (Italie). La Vierge de l'Eucharistie lui a donné de nombreux messages
Marie (23 janv. 1998)
Je promets que celui qui (avec le désir de réparer), regardera l'Eucharistie que j'ai sur le Coeur, sera envahi de Paix à cet instant et recevra les plus hauts dons.
Jésus, à Manduria demande que chaque 23 octobre soit une "Journée mondiale de prière offerte pour la réparation envers l’Eucharistie."
(5 octobre 1995)
Jésus: Oui, ma fille, Je désire être loué et glorifié par vos petits coeurs. Sanctifiez le 23 de chaque mois! Je vous veux tous autour de mon Feu d’amour! Ne craignez pas d’accueillir votre Souverain, Celui qui, du Ciel, se penche vers vous.
Mon enfant, répète avec moi: sanctifié, glorifié, loué et béni soit ton Nom, Seigneur, par toute la terre! Et à bientôt!»
Chers enfants, vous vous préparez à vivre intensément le cœur du message que Je vous ai révélé et qui n'est pas encore terminé. Je désire vous dire que l'objectif principal de Satan est de détruire l'Eglise catholique.
Je vous invite à avoir confiance dans le Cœur Eucharistique de Mon Fils qui vous demande de vivre votre appel au cœur de tout ce qui arrive. Tous ceux qui considéreront les épreuves que Dieu vous envoie devront glorifier Son Saint Nom, car Je suis proche de vous et ainsi vous, vous supportez avec une humble mais grande ouverture de cœur toutes les situations.
Lors d'une apparition, la dernière, la voyante Mme Ida Peerderman (décédée le 17 juin 1996) eut une vision grandiose :
"De notre fenêtre, je vis soudain quelque chose se produire dans le ciel. Ce fut comme si une main déchirait le ciel. C'est alors que la Dame m'apparut dans toute sa gloire. Je n'ai pas de mots pour rendre une telle splendeur. Je fus poussée à regarder sa tête : une couronne était posée dessus, cercle étincelant et plus beau que la plus belle couronne de diamants.
En dessous de cette vision glorieuse, je vis un petit morceau de ciel, pur et bleu. Plus bas encore : la partie supérieure du globe terrestre. Le globe était complètement noir. J'entendis alors : "Faites pénitence."
Du globe noir surgirent plein de têtes de toutes sortes de gens. On aurait dit que ces hommes s'extrayaient progressivement de la Terre jusqu'à se trouver sur la moitié supérieure du globe. Je vis alors la Dame étendre les mains sur eux en les bénissant. Elle n'avait plus l’air aussi contristée. J'entendis ces mots : "Apportez-Lui réparation."
Tout à coup, la Dame disparut ; je vis à sa place une immense Hostie. Puis un calice apparut devant l'Hostie ; le calice se renversa et le Sang s'en échappa à grands flots. II se déversa sur le globe terrestre avant de se répandre. Puis, je ne vis plus rien qu'une sainte Hostie, rayonnante et émettant de la lumière. Elle me parut semblable à un feu blanc.
Tout à coup, ce fut comme si la sainte Hostie s'ouvrait. Une figure en sortit, une personne comme suspendue dans les airs, étonnamment puissante et grandiose ! Tandis que je voyais une seule personne, je ne pouvais faire autrement que penser : ils sont deux. Mais moi je n'en voyais qu'une. Mais je ne pouvais pas me défaire de cette pensée : "Et pourtant, ils sont deux."
Voici que jaillit au milieu d'Eux, une lumière ineffable ; et dans cette lumière, je vis jaillir de leur milieu, je ne peux l'exprimer autrement - une Colombe. Rapide comme l'éclair, Elle fondit sur le globe dans un faisceau de lumière d'une clarté indicible. Quelle gloire, quelle puissance émanait de tout cela ! De la figure en suspension dans les airs, majestueuse, puissante et grandiose, et de la lumière dans laquelle à présent baignait le monde. J'entendis alors : "Qui me mange et me boit prend pour soi la vie éternelle et reçoit l'Esprit véritable." La Dame reparut ensuite dans toute sa gloire. Elle avait à présent l'air heureux.
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C176- Jésus dans l'Eucharistie - Garabandal, 14 Juin 1979-Fête Dieu
Le triomphe de mon Cœur Immaculé ne peut advenir que dans le triomphe de mon Fils Jésus, qui régnera de nouveau dans les Cœurs et les âmes, dans la vie des individus et des nations, dans toute l'humanité.
C216-La grande miséricorde - 8 Décembre 1980 - Fête de l'Immaculée Conception
A l'heure où tout semblera perdu, tout sera sauvé par l'amour miséricordieux du Père, qui se rendra visible à travers la plus grande manifestation du Cœur Eucharistique de Jésus.
La venue du règne glorieux du Christ coïncidera avec la plus grande splendeur de l'Eucharistie.
Le Christ instaurera son règne glorieux dans le triomphe universel de son règne eucharistique, qui se développera dans toute sa puissance et aura la capacité de changer les cœurs, les âmes, les personnes, les familles, la société, la structure même du monde.
Lorsqu'il aura instauré son règne eucharistique, Jésus vous conduira à jouir de son habituelle présence, que vous sentirez de manière nouvelle et extraordinaire et il vous amènera à faire l'expérience d'un second paradis terrestre, renouvelé et plus beau.
C'est pourquoi Je vous dis : les temps sont venus où Je vous veux tous devant le Tabernacle ; Je vous y veux surtout, vous, les Prêtres qui êtes les fils de prédilection d'une Mère qui est toujours en acte de perpétuelle adoration et d'incessante réparation. Je veux qu'à travers vous, le culte eucharistique fleurisse de nouveau dans toute l'Eglise de
Saint Antoine de Padoue se trouvait à Toulouse, prêchant contre les hérésies des Albigeois. Le débat portait sur la Présence réelle de Jésus dans l'Hostie consacrée. Son opposant niait cette Présence réelle. Saint Antoine insista en précisant que toute créature devait adorer son Dieu et Créateur dans ce Saint Sacrement. L'opposant proposa un marché : durant trois jours; il privera sa mule de nourriture puis, placera devant elle une provision d'avoine et une Hostie consacrée. On verrait alors comment la créature adore son Créateur ! Au jour fixé, la mule affamée, escortée par plusieurs personnes, fut conduite devant l'Eglise. Saint Antoine sortit de l'église avec la sainte Eucharistie et s'exclama :
"Au moins et par la vertu de ton Créateur, que, malgré mon indignité, je tiens réellement présent ici dans mes mains, je t'ordonne de venir sans tarder t'incliner humblement devant Lui."
En même temps, on présenta l'avoine à l'animal affamé. Mais l'animal, devant la foule rassemblée pour l'occasion s'inclina devant l'Hostie, pliant les jarrets comme agenouillé.
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Lanciano est une petite ville en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Il est traditionnellement raconté que le centurion Longinus, celui-là même qui enfonça sa lance dans le flanc du Christ lors de Sa Crucifixion, perforant ainsi Son Sacré Cœur et versant l'Eau et le Sang du Rédempteur (Mc 15,29), était de cette petite ville d'où le changement de nom d'Anxamun à Lanciano voulant dire "Lance").
Voici donc le récit de ce qui est considéré comme le plus grand miracle eucharistique:
Un moine basilien, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l'Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes ; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d'effroi de perdre un jour sa vocation. Finalement un matin, pendant la célébration de la messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la consécration devant les fidèles. Soudainement après la consécration du pain et du vin, ce qu'il vit sur l'autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit: " O témoins heureux à qui le Dieu Béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce Sacrement béni et Se rendre visible à nos yeux Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la Chair et le Sang de notre Christ Bien-Aimé."
Là ne finit pas notre histoire. Certes, "le don" de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car la Sainte Hostie, transformée en Chair, et le Vin transformé en Sang, sont demeurés, pendant plus de douze siècles, parfaitement intacts.
En 1970 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l'Eglise Catholique. L'illustre Professeur Linoli, Professeur commença une longue série d'analyses et de tests afin de déterminer l'exacte nature du miracle. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes :
La "Chair" de l'Eucharistie est indubitablement de la chair humaine. Le "Sang" de l'Eucharistie est indubitablement du sang humain. La "Chair" de l'Eucharistie est composée de tissus musculaires d'un cœur humain. La "Chair" et "Sang" de l'Eucharistie ont le même type sanguin, AB (Type sanguin identique a celui trouvé sur le Saint Suaire de Turin).
Il fut trouvé dans le "Sang" de l'Eucharistie des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les sero-protéiques de sang courant.
La préservation de la Chair et du Sang, qui furent exposés dans leur état naturel, sans le moindre moyen de quelconque forme de préservation, pendant douze siècles à l'action d'agents atmosphériques et biologiques, constituent un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable.
De plus, il fut observé une étrange anomalie dans le "Sang" de l'Eucharistie : Une fois liquéfié, le Sang Eucharistique de Lanciano garde toutes ses propriétés chimiques et physiques sans toutefois se détériorer sous une forme quelconque.
Normalement, quinze minutes après l'extraction d'un sang humain ordinaire, toutes les activités biologiques périssent irrémédiablement, cependant le sang de Lanciano conserve toutes ses propriétés biochimiques intactes. On peut dire que, appelée à témoigner, la Science, malgré son incapacité à expliquer ce phénomène, a donné une réponse on ne peut plus réfléchie sur l'authenticité du miracle Eucharistique de Lanciano. Celle-ci aussi avoue, peut-être avec amertume, que tous les résultats d'analyse constituent une violation absolue des lois de la physique.
Voici quelques autres prodiges eucharistiques tirés du livre de Nicolas Buttet : «L’Eucharistie à l’école des saints » pages 102-105.
Nicolas Buttet a fondé la fraternité Eucharistein en 1996 à Saint-Maurice, en Valais en Suisse.
Alors que le pape saint Grégoire le Grand distribuait la communion, une dame s'approcha et se mit à sourire lorsqu'il lui présenta l'Hostie en disant : « Le Corps du Christ. » II refusa de lui donner la communion et la pria à la fin de la messe d'expliquer devant toute l'assemblée pourquoi elle avait ri. La dame s'expliqua : « C'est parce que vous avez dit que ce pain était le Corps du Christ ; or c'est moi qui l'ai pétri de mes mains ! » Saint Grégoire se mit à genoux et demanda à l'assemblée de prier avec lui afin que Dieu donne la foi à cette femme. Aussitôt, l'Hostie qui était sur l'autel se changea en chair. La femme se convertit sur le coup !
A Ratisbonne, en Allemagne, on avait bâti une église en un lieu où un prêtre avait renversé un ciboire en portant la communion à une personne malade. Les fidèles avaient en ce lieu une dévotion particulière au Saint Sacrement. Un jour de 1255, un prêtre eut un doute de la Présence réelle du Christ. Est-ce possible que ces quelques mots prononcés par un homme changent le vin en Sang de Jésus-Christ? Il hésita alors à faire l'élévation du calice. Un léger bruit se fit entendre au-dessus de l'autel. Du grand crucifix qui surmontait le tabernacle, l'image du Christ étendit lentement son bras vers le célébrant, lui arracha le calice des mains et le tint exposé à l'adoration des fidèles. Le prêtre tomba en larmes à genoux. Le Christ lui remit ensuite le calice entre les mains.
Pie IX recommandait la vénération de la Sainte Hostie de Faverney aux fidèles catholiques. Que s'était-il donc passé dans ce village de Franche-Comté dans la nuit du 25 au 26 mai 1608 ? Les bénédictins avaient décidé d'introduire la pratique des Quarante Heures. Jean Garnier, un paroissien, resta seul jusqu'à onze heures du soir. Quand il revint vers trois heures du matin, à la place de l'ostensoir il aperçut les flammes mourantes d'un incendie qui s'éteignait. Les cierges s'étaient consumés et avaient mis le feu aux nappes de l'autel. Au-dessus, l'ostensoir était comme suspendu dans les airs, l'Hostie au-dessus des braises. Durant les 33 heures du miracle, près de dix mille personnes vinrent se prosterner devant Jésus. C'est le 27 mai que l'ostensoir se reposa doucement sur le corporal placé en dessous. L'évêque reconnut le miracle le 25 juillet 1608.
Le bienheureux Raymond de Capoue, biographe et père spirituel de Catherine de Sienne, nous raconte qu'un jour, alors qu'il célébrait la messe en présence de Catherine, il ne retrouva plus une parcelle de l'Hostie qu'il avait auparavant déposée sur la patène. Il la chercha minutieusement partout, mais en vain. A la fin de la célébration, Catherine lui raconta cet incident et lui expliqua que c'était Jésus Lui-même qui avait pris le morceau d'Hostie et le lui avait apporté pour communier.
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Ame du Christ (dont le titre original latin est Anima Christi) est une prière chrétienne adressée à Jésus-Christ. Composée au xive siècle. Cette prière cherche à obtenir une union mystique intense à la personne du Christ et fait ainsi partie des prières d'action de grâce suivant la réception du corps eucharistique du Christ.
Ame du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi,
Eau du côté du Christ, lave-moi,
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi défends-moi.
À ma mort appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu’avec tes saints je te loue,
Dans les siècles des siècles, Amen.
(Prières devant le Saint Sacrement, saint Thomas d'Aquin, p.65)
Si l'Eucharistie nous ouvre à l'immense Espérance du Royaume, elle nous ouvre aussi à des espérances très concrètes. Quand nous avons communié, nous sommes renvoyés dans le monde comme des misionnaires. Ayant reçu le Prince de la Paix, celui-ci nous laisse la paix à construire.
(Adoration et eucharistie, Cardinal Philippe Barbarin, p.76)
Le salut initial de la messe souhaite déjà cette inhabitation de la Trinité dans le coeur des fidèles : "La grâce" de notre Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu le Père et la "communion" de l'Esprit Saint soient toujours avec vous (2 Co 13,13): la "grâce" est le rayonnement de l'amour, et la "communion" en est le fruit. L'envoi final reprend ce salut pour invoquer la bénédiction du Dieu tout-puissant dont le triple Nom nous gardera, afin que nous marchions dans la grâce et la paix. Ainsi repartons-nous de la messe porteurs de la Présence divine pour ceux que nous rencontrerons. Qui poura jamais dire la puissance d'une bénédiction.
(La Messe expliquée pour tous, Pierre Dumoulin, p.117)
Mes enfants, soyez de ceux qui font avancer mon Royaume, guidez les âmes à ma Sainte Table. C'est à travers mon Eucharistie, qu"elles apprendront à aimer profondément.
Je suis l'Amour, par mon Eucharistie je désire prodiguer les richesses de mon Royaume...
Mes enfants, n'écoutez plus ceux qui vous éloignent de mes prêtres. Par mes prêtres vous recevez la Vie, vous recevez la Gloire infinie.
C'est toujours Moi qu'ils tiennent entre leurs doigts. Pour vous j'ai besoin d'eux. Pour eux, j'ai besoin de vous. Et tous vous avez besoin de Moi.
(Mon plus beau cadeau l'Eucharistie, Fille du Soleil, p.57)
L’adoration est originellement la prière ou le discours (oratio) adressé (ad) à un quelconque interlocuteur, ce qui souligne la dimension relationnelle de cet acte. Avant même d’exprimer une vénération ou une demande, l’adoration est ce geste de mettre la main à la bouche (ad os) pour envoyer un baiser à quelqu’un, ou de porter à la bouche le bord du vêtement de qui l’on veut honorer, ou encore de baiser la terre en signe de respect. Ces gestes étaient pratiqués, aux premiers siècles du christianisme, pour honorer l’empereur et ses statues.
http://www.diocese-frejus-toulon.com/L-adoration-eucharistique-un.html
Voici quelques années, alors que nous vivions dans une autre paroisse, le nouveau curé nous proposa de venir « adorer » Jésus dans le Saint-Sacrement.
Bien que surpris car j’ignorais cette forme de prière, je me laissai néanmoins saisir car prier Jésus, réellement présent dans l’eucharistie exposée, semblait à ce prêtre une réalité incontournable avant le lancement de projets paroissiaux : adorer Jésus était prioritaire sur notre désir d’agir. De fait, le Seigneur nous appelle « serviteurs inutiles » : inutiles car Il n’a évidemment pas besoin de nous pour réaliser son œuvre ; serviteurs car Il nous aime au point de nous associer à son service et désire que nous partagions sa joie de servir ses enfants, nos frères.
Dans les mois et années qui suivirent la mise en place de l'adoration, je pus en voir les fruits extraordinaires et insoupçonnés.
Je me suis vu me lever au cœur de la nuit et quitter mon lit douillet à regret pour me retrouver dans la chapelle d’adoration, prendre le relais de mon prédécesseur, demeurer seul avec Jésus durant une heure, dans une paix profonde et me sentir réellement en sa présence, aimé de Lui.
Dans ces moments nocturnes, j’avais également l’intuition de prier pour les âmes de notre ville, paroissiens ou non.
Je me suis vu rester au-delà de mon heure dans l’attente d’un successeur en retard (cela arrive parfois) et repartir joyeux, apaisé, heureux (parfois même à regret) après son arrivée ! J’ai vu des personnes rester des heures entières allongées à même le sol, dans un cœur à cœur époustouflant, saisissant d’intimité et de vérité. J’ai perçu l’amour de Jésus unissant progressivement les paroissiens par l’adoration, au-delà de nos différences : nos relations changeaient, une intimité étrange nous liait toujours plus intensément, la communauté paroissiale croissait en communion et aussi en nombre et je pensais aux apôtres qui ont vécu avec Jésus et ont certainement expérimenté une intimité bien plus grande encore et une relation fraternelle tellement forte.
Dès lors, tous les projets paroissiaux ont puisé leurs forces dans le Christ exposé au Saint-Sacrement et ont ainsi pu naître du désir de Dieu le Père : à notre tour, nous sommes devenus serviteurs inutiles du Père.
Dans toutes les paroisses, il y a des projets, des œuvres, des services, mais ils doivent être les projets, les œuvres, les services de Dieu lui-même et non ceux des seuls paroissiens : il est donc nécessaire, essentiel de placer Jésus à la première place, au cœur de tous les projets, afin que nous soyons réellement des serviteurs inutiles à son service.
Pour cela, il nous faut en premier lieu prier Jésus en le contemplant longuement dans l’eucharistie, en l’aimant, en l’adorant dans cette prière du cœur à cœur qu’est l’adoration eucharistique. Alors, et seulement alors, tous les projets paroissiaux pourront naître et prendre vie selon la volonté du Père…
La paroisse de La Valette-du-Var est « paroisse adoratrice » depuis début 2009.
Gemma est une jeune chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des stigmates de la Passion.
Toute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la croix. Guidée par les pères passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates, et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Pie XI, le 14 mai 1933, la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.
Gemma vit toute l'expérience de l'amour de Jésus dans un climat eucharistique. Elle va à la messe et communie tous les jours. Son action de grâce se poursuit tout au long de la journée. Elle s'émerveille devant l'institution de ce sacrement "mystère d'une présence due à l'amour". L'eucharistie est source d'un feu d'amour qui brûle Gemma spécialement lors de l'adoration eucharistique qui prolonge la communion.
Que partout ma langue publie, pendant tous les jours de ma vie, les grandeurs du Saint Sacrement. Venez voir le Sauveur de nos âmes, venez voir son Sacré-Cœur, brûlant d'une divine ardeur : ce n'est que feu, ce n'est que flamme.
Ce Cœur est ouvert à toute heure pour se faire notre demeure et notre refuge assuré.
II est à tous un rempart imprenable où l’ennemi n'entre jamais. C'est le Royaume de la paix, où l’on devient insurmontable.
O chrétiens, venez loin du monde, dans ce Cœur où tout bien abonde. II est dans le Saint Sacrement. Venez goûter dedans ce Cœur fidèle plus de douceurs, plus de plaisirs que le vôtre aura de désirs. Ne craignez rien, II vous appelle.
Viens me voir, âme pure, abandonne la créature, je t'attends au Saint Sacrement.
Entre en mon Cœur, demeures-y cachée, ne crains rien, car c'est ta maison.
Savoures-y combien je suis bon,
Devant l'hostie, après une mise en présence de Dieu, et dans un grand élan de foi :
Jésus, tu es la résurrection et la vie
Jésus, tu es ma résurrection et ma vie
Sauve-moi de mes infidélités à ma vocation
Sauve-moi de ces peurs de te suivre et de t'aimer.
Sauve-moi de mon refus de pardonner.
Sauve-moi de ce péché qui m'accable.
Sauve-moi de ces pensées qui me hantent.
Sauve-moi de ce mensonge qui m'habite.
Sauve-moi de mon orgueil et de mon insolence à ton égard.
Sauve-moi de ce choix de mort qui m'a séduit.
Sauve-moi de cette amertume que j'entretiens en mon coeur.
Sauve-moi de mon refus d'être aimé.
Sauve-moi de la soif de vengeance.
Sauve-moi de mon coeur double et hypocrite.
Sauve-moi du regard d'accusation sur moi-même.
Sauve-moi de ma paresse à faire ta volonté.
Sauve-moi de cette blessure d'échec.
Sauve-moi du mal que j'ai l'intention de faire.
Sauve-moi du sentiment de rejet qui m'habite.
Sauve-moi de la honte qui pèse sur mon âme.
Sauve-moi de la culpabilité et du remords.
Sauve-moi de ma peur de la souffrance.
Sauve-moi de mon endurcissement face à ton amour.
Sauve-moi de la négation de moi-même
Sauve-moi du désespoir profond.
Sauve-moi de l'injustice que je subis
Sauve-moi de la mauvaise solitude qui m'étreint.
Sauve-moi de....
(Adoration et Consolation, Philippe Madre, p.75)
Pourquoi y a-t-il eu des changements dans la liturgie depuis le concile Vatican II ?
Extraits de (INSTRUCTION Redemptionis Sacramentum)
Il n’y a pas de doute que la réforme liturgique du Concile a produit de grands bénéfices de participation plus consciente, plus active et plus fructueuse des fidèles au saint Sacrifice de l’autel». Cependant, « les ombres ne manquent pas ». Ainsi, on ne peut passer sous silence les abus, même très graves, contre la nature de la Liturgie et des sacrements, et aussi contre la tradition et l’autorité de l’Eglise, qui, à notre époque, affligent fréquemment les célébrations liturgiques dans tel ou tel milieu ecclésial. Dans certains lieux, le fait de commettre des abus dans le domaine liturgique est même devenu un usage habituel; il est évident que telles attitudes ne peuvent être admises et qu’elles doivent cesser.
5 - L’observance des normes, qui émanent de l’autorité de l’Eglise, exige la conformité de l’esprit et de la parole, de l’attitude extérieure et des dispositions intérieures. Il est évident aussi qu’une observance purement extérieure des normes est contraire à la nature même de la sainte Liturgie, voulue par le Christ Seigneur pour rassembler son Eglise, afin que celle-ci forme avec lui « un seul corps et un seul esprit » C’est pourquoi l’attitude extérieure doit être éclairée par la foi et la charité, qui nous unissent au Christ et les uns aux autres, et suscitent en nous l’amour envers les pauvres et les affligés. Les paroles et les rites de la Liturgie constituent aussi l’expression fidèle, mûrie au long des siècles, des sentiments du Christ, et ils nous apprennent à avoir les mêmes sentiments que les siens; en conformant notre esprit à ces paroles, nous élevons nos cœurs vers le Seigneur. Ainsi, tout ce qui est dit dans cette Instruction a pour but de susciter une telle conformité de nos sentiments avec ceux du Christ, qui sont exprimés dans les paroles et les rites de la Liturgie.
6 - En effet, de tels abus « contribuent à obscurcir la foi droite et la doctrine catholique concernant cet admirable Sacrement ». Ils empêchent aussi «les fidèles de revivre en quelque sorte l’expérience des deux disciples d’Emmaüs : “ leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent” ». En présence de la puissance éternelle de Dieu et de sa divinité, ainsi que du rayonnement de sa bonté, qui sont manifestées d’une manière particulière dans le Sacrement de l’Eucharistie, il faut que tous les fidèles possèdent et manifestent ce sens de la majesté de Dieu, qui apparaît en pleine lumière dans la passion rédemptrice de son Fils Unique.
Où peut-on célébrer la sainte messe ?
77 - Il n’est permis en aucun cas de joindre la célébration de la sainte Messe à un dîner ordinaire, ni de l’unir à un repas festif de ce genre. Sauf en cas de grave nécessité, il n’est pas permis de célébrer la Messe sur une table à manger, ou dans un réfectoire, ou dans un lieu qui est utilisé pour un tel usage convivial, ni dans n’importe quel endroit où se trouve de la nourriture, ni que ceux qui participent à la Messe s’assoient à table au cours de la célébration. Si, en cas de grave nécessité, la Messe doit être célébrée dans le même lieu où l’on a prévu ensuite de prendre le repas, il faut prévoir un laps de temps suffisant entre la fin de la Messe et le début du repas, et il est interdit de présenter de la nourriture aux fidèles pendant la célébration de la Messe.
L'Eucharistie a-t-elle valeur de sacrement de Pénitence ?
80 - Comme cela est mis en évidence dans les différentes parties de la Messe, l’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels». L’acte pénitentiel, situé au début de la Messe, a pour but d’aider les participants à se préparer à célébrer dignement les saints mystères; toutefois, « il n’a pas l’efficacité du sacrement de Pénitence », et il ne peut se substituer au sacrement de Pénitence pour la rémission des péchés graves. Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles.
A quels moments les fidèles doivent-ils s'agenouiller ?
Extraits que l'on retrouve dans la Présentation générale du Missel Romain (PGMR)
43 - Les fidèles se tiendront debout depuis le début du chant d´entrée, ou quand le prêtre se rend à l´autel, jusqu´à la prière d´ouverture (collecte) inclusivement; au chant de l´Alléluiaavant l´Evangile; pendant la proclamation de l´Evangile ; pendant la profession de foi et la prière universelle; et depuis l’invitation Orate fratres (Prions ensemble) avant la prière sur les offrandes jusqu´à la fin de la messe, excepté ce que l´on va dire.
Ils seront assis pendant les lectures qui précèdent l´Evangile et le psaume responsorial; à l´homélie et pendant la préparation des dons pour l’offertoire; et, si on le juge bon, pendant qu´on observe un temps de silence sacré après la communion.
Ils s´agenouilleront pour la consécration, à moins que leur état de santé, l´exiguïté des lieux ou le grand nombre des participants ou d´autres justes raisons ne s´y opposent. Ceux qui ne s’agenouillent pas pour la consécration feront une inclination profonde pendant que le prêtre fait la génuflexion après la consécration.
Là où il est de coutume que le peuple demeure à genoux depuis la fin du Sanctus jusqu’à la fin de la Prière eucharistique, et avant la communion quand le prêtre dit Ecce Agnus Dei (Voici l’Agneau de Dieu), il sera bon de conserver cette coutume.
Que signifie la génuflexion ?
274 - La génuflexion, en fléchissant le genou droit jusqu’à terre, signifie l’adoration ; elle est donc réservée au Saint-Sacrement, et à la sainte Croix.
Au cours de la messe, le prêtre célébrant fait trois génuflexions : après l’élévation de l´hostie, après l’élévation du calice, et avant la communion.
Autrement, tous ceux qui passent devant le Saint-Sacrement font la génuflexion sauf s’ils s’avancent en procession.
Les ministres qui portent la croix de procession ou les cierges font une inclination de la tête à la place de la génuflexion.
275 - L’inclination signifie le respect et l’honneur que l’on doit aux personnes elles-mêmes ou à leurs représentations. Il y a deux espèces d´inclination : celle de la tête et celle du corps.
276 - On incline la tête lorsque les trois Personnes divines sont nommées ensemble, aux noms de Jésus, de la bienheureuse Vierge Marie, et du Saint en l´honneur de qui on dit la messe.
Pourquoi tant de brouhaha dans l'église ?
45 (Missel Romain). Le silence sacré fait partie de la célébration : il doit aussi être observé en son temps. Sa nature dépend du moment où il trouve place dans chaque célébration. En effet, pendant l’acte pénitentiel et après l´invitation à prier, chacun se recueille ; après une lecture ou l´homélie, on médite brièvement ce qu´on a entendu; après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure.
Dès avant la célébration elle-même, il est bon de garder le silence dans l’église, à la sacristie et dans les lieux avoisinants, pour que tous se disposent à célébrer les saints mystères religieusement et selon les rites.
Est-ce que la doxologie, la fin de la prière eucharistique, peut être dite par les fidèles?
Extraits de (INSTRUCTION Redemptionis Sacramentum)
52 - La proclamation de la Prière eucharistique, qui, par nature, est le sommet de toute la célébration, est réservée au prêtre en vertu de son ordination. Ainsi, c’est un abus de faire dire certaines parties de la Prière eucharistique par un diacre, par un ministre laïc, ou bien par un fidèle ou par tous les fidèles ensemble. C’est pourquoi la Prière eucharistique doit être dite entièrement par le prêtre, et par lui seul.
Le prêtre conclut la Prière eucharistique par une doxologie. Il prend la patène et l'hostie, ainsi que le calice, et, en les élevant ensemble, il dit ou il chante : "Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles". Les fidèles répondent : "Amen".
Cette doxologie est une magnifique prière de louange qui "exprime la glorification de Dieu; elle est ratifiée et conclue par l'acclamation du peuple: Amen.
Cette prière résume d'une certaine façon toute la célébration eucharistique. La brièveté des paroles et le geste qui les accompagne lui donnent une force extraordinaire et une grande dignité. Le geste du prêtre, qui élève l'hostie et le calice aux yeux des fidèles, souligne très nettement la médiation du Christ qui est le fondement de toute la célébration eucharistique.
Laisse-toi entraîner par le mouvement simple et beau de cette louange. Prie-la intérieurement en même temps que le prêtre, savoure-la, mets-y tout ton amour!
Prononce consciemment l'Amen final. Dis-le avec tout ton être!
(Aimer la messe, Didier Havre, p.129)
Comment souhaiter la paix?
72 - Il convient «que chacun souhaite la paix de manière sobre et seulement à ceux qui l’entourent». «Le prêtre peut donner la paix aux ministres, en restant cependant dans le sanctuaire, pour ne pas troubler la célébration. Il fera de même s’il veut, pour une juste cause, donner la paix à quelques fidèles». «En ce qui concerne le signe de la paix à transmettre, son mode est établi par les Conférences des Evêques, selon les mentalités, les us et coutumes des différents peuples», et confirmé par le Siège Apostolique.
Comment communier?
90 - Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la Conférence des Evêques, avec la confirmation du Siège Apostolique. Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la Conférence des Evêques aura établi.
91 - Au sujet de la distribution de la sainte Communion, il faut se rappeler que les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir. Ainsi, tout baptisé catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit être admis à recevoir la sainte Communion. Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout.
92 - Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Evêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte Communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles.
93 - Il faut maintenir l’usage du plateau pour la Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.
94 - Il n’est pas permis aux fidèles de prendre eux-mêmes la sainte hostie ou le saint calice, encore moins de se les transmettre de main en main. De plus, à ce sujet, il faut faire cesser l’abus suivant : pendant la Messe de leur mariage, il arrive que les époux se donnent réciproquement la sainte Communion.
95 - Le fidèle laïc qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie, peut la recevoir à nouveau le même jour, mais seulement lors d’une célébration eucharistique à laquelle il participe, restant sauves les dispositions du can. 921 § 2: une personne peut recevoir deux fois par jour la sainte communion.
104 - Lors de la communion par intinction (sous les deux espèces), Il n’est pas permis à celui qui reçoit la communion de tremper lui-même l’hostie dans le calice, ni de recevoir dans la main l’hostie, qui a été trempée dans le Sang du Christ.
287 (Missel Romain) Si la communion au calice se fait par intinction, le communiant, tenant le plateau de communion au dessous de sa bouche, s´approche du prêtre qui tient le vase contenant les saintes espèces, alors qu’à son côté se tient le ministre qui porte le calice. Le prêtre prend une hostie, la trempe en partie dans le calice, et, en la lui montrant, dit: Corpus et Sanguis Christi (Le Corps et le Sang du Christ). Le communiant répond Amen, reçoit du prêtre le Sacrement dans la bouche, puis il se retire.
Communier souvent est-ce bien utile?
C'est une question que ne se serait pas posée le roi saint Louis. Il "entendait" deux messes chaque jour, c'est à dire qu'il assistait successivement à deux "messes basses", mais comme tous les frères mineurs et les dominicains de son siècle il ne communiait que sept fois par an, aux grandes fêtes. Ce n’était pas par manque de confiance en Dieu, mais en vertu d’un immense respect qu’on avait alors pour le corps du Christ reçu dans l'eucharistie.
Aujourd'hui, grâce aux exhortations vigoureuses lancées par Léon XIII, puis par saint Pie X, les chrétiens trouvent normal de communier chaque fois qu'ils vont à la messe. Comme les règles du jeûne eucharistique se sont considérablement assouplies, il est facile de communier quelque soit l'heure de la messe. Lors du discours de clôture de la troisième session du concile Vatican II, le 24 novembre 1964, le pape Paul VI déclare qu'il accède à la demande des évêques du concile en réduisant le jeûne eucharistique à une heure pour la nourriture solide.
Tant et si bien que très nombreux sont aujourd'hui les chrétiens qui vont communier tous les dimanches et même tous les jours alors qu'ils ne se confessent presque jamais.
Nos communions ne produisent tous leurs fruits que si, dans les heures qui précèdent, nous redisons intensément à Jésus que nous avons besoin de Lui et que nous Le supplions d'envahir notre coeur. Il faut aussi qu'après avoir communié nous prenions le temps de Lui parler. Alors, notre corps à corps eucharistique, s'épanouit qui se prolonge dans un vrai coeur à coeur qui se prolonge toute la journée.
Continuons à communier le plus souvent possible, mais que ces communions soient le sommet de nos journées. Un sommet qu'on se prépare à gravir et dont on redescend "dans les mains", le coeur plein de joie.
Pourquoi les laïcs distribuent-ils la communion?
Ces laïcs sont appelés "ministres extraordinaires"
151 - Dans la célébration de la Liturgie, on ne doit recourir à l’aide des ministres extraordinaires qu’en cas de vraie nécessité.
155 - En plus des ministres ordinaires (les prêtres), il y a aussi l’acolyte institué, qui est, du fait de son institution, le ministre extraordinaire de la sainte Communion, y compris en dehors de la célébration de la Messe. De plus, si des motifs de vraie nécessité l’exigent, l’Evêque diocésain peut députer à cet effet un autre fidèle laïc en qualité de ministre extraordinaire, ad actum ou ad tempus, selon les normes du droit, en utilisant, dans ce cas, la formule de bénédiction appropriée.
Où mettre l'eau des vases purifiés, après la célébration ?
280 (Missel Romain). Si une hostie ou une parcelle tombait, on les ramasserait avec respect ; si du vin consacré se répandait, on laverait l´endroit avec de l´eau, et cette eau serait ensuite jetée dans la "piscine" de la sacristie.
Dans un édifice religieux tel qu'une église, une piscine est un équipement lié au rituel de purification. Inclus dans l'épaisseur d'un mur intérieur, non loin du chœur, cette piscine n'est en général pas taillée dans une seule pierre, mais trouve sa place dans l'agencement de la maçonnerie, en creux comme une niche.
piscine à Fieffes-Montrelet
Son bord, bien souvent légèrement saillant, peut être plus ou moins richement sculpté et participe ainsi à la décoration de l'intérieur de l'édifice.
Dans des églises de plus grandes dimensions, la piscine se trouve dans la sacristie.
Faisant fonction de cuvette, le fond (paroi inférieure) d'une piscine est en général concave, afin de recueillir l'eau qui est évacuée vers l'extérieur par un petit orifice percé au point le plus bas. Viollet-Le-Duc note que cette eau liturgique était, à l'origine de l'installation de ces piscines, dirigée pour s'infiltrer dans le sol ou les fondations mêmes de l'édifice voué au culte.
Ya-t-il des reliques des saints dans les autels ?
302 (Missel Romain) - Il est opportun de garder l´usage de déposer sous l´autel à dédicacer des reliques de saints, même non martyrs.
Peut-on mettre des fleurs sur les autels ?
305 (Missel Romain) Pour décorer l’autel, on fera preuve de sobriété. La décoration florale doit toujours être discrète, et disposée autour de l’autel plutôt que sur la table.
Que peut-on mettre sur l'autel ?
306 (Missel Romain). On ne mettra sur la table de l’autel que ce qui est requis pour la célébration de la messe, c’est-à-dire l’Evangéliaire, depuis le début de la célébration jusqu’à la proclamation de l’Evangile ; et depuis la présentation des dons jusqu’à la purification des vases, le calice avec la patène, le ciboire si c’est nécessaire, enfin le corporal, le purificatoire, la pale et le missel.
308 De même, sur l´autel ou à proximité, il y aura une croix, bien visible pour l´assemblée, et portant l’effigie du Christ crucifié. Il convient que cette croix demeure près de l’autel même en dehors des célébrations liturgiques, pour rappeler aux fidèles la passion rédemptrice du Seigneur.
Où la Parole de Dieu peut-elle être proclamée ?
309 (Missel Romain). La dignité de la parole de Dieu requiert qu’il y ait dans l´église un lieu adapté à sa proclamation et vers lequel, pendant la liturgie de la Parole, se tourne spontanément l´attention des fidèles.
Il convient en règle générale que ce lieu soit un ambon fixe et non un simple pupitre mobile. On aménagera l´ambon, en fonction des données architecturales de chaque église, de telle sorte que les fidèles voient et entendent bien les ministres ordonnés et les lecteurs.
C’est uniquement de l’ambon que sont proclamés les lectures, le psaume responsorial et l’annonce de la Pâque; on peut aussi y prononcer l´homélie et les intentions de la prière universelle. La dignité de l’ambon exige que seul le ministre de la Parole y monte.
- Adoration et Consolation, Philippe Madre, éditions des Béatitudes
- La Messe expliquée pour tous, Pierre Dumoulin, éditions des Beatitudes
- Mon plus beau cadeau l'Eucharistie, Fille du Soleil, Parvis
- Adoration et eucharistie, Cardinal Philippe Barbarin, EdB
- Prières devant le Saint Sacrement, saint Thomas d'Aquin, éditions de l'Emmanuel
- Aimer la messe, Didier Havre, Artège
- Frère Luc-Marie, la Messe, un trésor caché, collection Jeunes en route
"Portrait de Marthe Robin", par Jean GUITTON - Ed. Grasset, 1985
- La Sainte messe de Catalina
- INSTRUCTION Redemptionis Sacramentum
- CONSTITUTION SUR LA SAINTE LITURGIE : SACROSANCTUM CONCILIUM
- «Manduria - Présentation et Messages» Jésus, Roi de la Révélation, Marie, Vierge de l’Eucharistie, parlent à Debora, André Castella, Christian Parmantier,
272 pages + 16 pages couleurs, 14,5x22 cm Euro 16.– CHF 24.–
«Manduria» Un appel à la réparation eucharistique, Christian Parmantier, 72 pages, 10,5x18 cm Euro 4.– CHF6
- Un appel à l'amour. Josepha Menendez
- Le livre bleu. Messages de Marie à Don Gobbi. A commander à l'adresse suivante: Mouvement Sacerdotal Marial, 13 rue des vieux prés, 54120 Bertrichamps
- Nicolas Buttet : « L’Eucharistie à l’école des saints » pages 102-105.
- Livret Etoile Notre Dame, Eucharistie, mystère d'amour
- Livret Etoile Notre Dame, 40 visites au Saint Sacrement
- St. Louis Grignon de Montfort, Cantique 131, Oeuvres Complètes, p 1545
- Petit Journal de sœur Faustine
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