La relation avec les Écritures

Notre Dame de Guadalupe s’était identifiée par son premier et plus grand vocable, conféré par son Fils qui lui dit : « Voici ta mère » (Jn 19, 27) Elle dit : « Je suis la Mère du vrai Dieu... Je suis votre Mère Miséricordieuse, la Mère de tous ceux qui vivent dans ce pays et de toute l’humanité. » Notre Dame est donc la Mère de tous par la grâce et la Mère de Miséricorde.

Comme nous enseigne le deuxième concile du Vatican dans : La Constitution dogmatique de l’Église, 1962, « cette maternité de Marie, par la grâce, se perpétue sans interruption, depuis le consentement qu’elle donna fidèlement Iors de l’Annonciation et qu’elle a maintenu sans défaillance au pied de la Croix, jusqu’au moment du jugement dernier de tous les élus. Assumée dans le ciel, elle n’a pas abandonné cette mission de salut des âmes, mais par ses nombreuses intercessions elle continue de nous apporter les grâces du salut éternel. Par sa charité maternelle, elle guide les frères et les sœurs de son Fils qui vivent sur la terre, entourés de dangers et de périls, jusqu’à ce qu’ils se trouvent unis dans leur sainte demeure. »

Le second titre que Jésus allait conférer à Notre Dame est celui de : « Femme. »(Jn.2:4) Ce titre l’identifie à la Femme du livre de la Genèse et à la Femme de l’Apocalypse.

En tant que « Femme », la mission et le pouvoir conférés à Notre Dame furent d’écraser la tête du serpent, Satan. Dieu dit au serpent : « J’établirai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité, celle-ci te visera à la tête et toi tu la viseras au talon. » (Gn 3, 15)

Notre Dame de Guadalupe est cette femme de l’Apocalypse : « Celle qui écrase la tête du serpent ». Dans le livre de l’Apocalypse elle apparaît comme un grand signe dans le ciel, une femme vêtue du soleil, avec la lune à ses pieds, une couronne sur sa tête. Elle est enceinte.

Notre Dame de Guadalupe est escortée dans l’image par saint Michel Archange qui la porte sur des ailes d’aigle. Saint Michel est aussi associé avec le livre de l’Apocalypse et l’image de la « Femme » (Ap 12, 14) « La Femme reçut les deux ailes du grand aigle pour s’envoler au désert... » Le grand aigle est le symbole de la puissance et la rapidité de l’intervention divine. (Ex19, 4; Dt 32, 11; Is 40, 31) Cette intervention est accordée suite à l’intercession de Notre Dame de Guadalupe.

Notre Dame de Guadalupe est aussi l’lmmaculée Conception. Lorsque Juan Diego déroula sa tilma devant l’évêque Zumarraga, ce dernier s’écria : « C’est l’lmmaculata ! »