Lorsqu’il déplia son poncho, les roses, encore luisantes de rosée et délicatement odorantes, s’éparpillèrent à ses pieds : Les voici, recevez-les ! dit, tout rempli de bonheur, le messager.
Le cœur battant, Juan en admirait la beauté lorsque, levant les yeux, il vit Mgr Zumarraga tomber à genoux admirant les roses castillanes de son pays (délicatesse de Notre Dame). Des larmes aussi brillantes que les gouttes de rosée perlaient à ses yeux. Quant tout à coup il aperçoit le portrait de Notre Dame qui venait, semble-t-il, de s’imprégner miraculeusement sur le poncho.
Embarrassé, devant l’évêque à genoux pleurant comme un enfant, l’Indien porta à son tour son regard sur l’image de la Vierge Marie. Elle était là, imprimée sur le manteau, exactement comme il l’avait vue sur la colline.
Les deux hommes contemplaient le signe miraculeux de Notre-Dame, inconscients du temps qui passait. Finalement, l’évêque prit le poncho, ramassa les roses et, toujours en larmes, le porta respectueusement dans son oratoire privé, en remerciant Dieu et sa Mère immaculée. Puis avec beaucoup de considération, il retint Juan Diego chez lui toute la journée.
Le mercredi, il l’accompagna sur les lieux où la mère de Dieu désirait qu’on lui élève un temple : « C’est ici » dit Juan, en indiquant l’emplacement exact où il l’avait vue et parlé avec elle.
Puis, timidement, Juan finit par demander la permission d’aller voir son oncle qui, d’après la Dame, devait être guéri. L’évêque le fit accompagner par des domestiques avec mission de le ramener si l’oncle était en bonne santé.
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