Du 29 août au 1er septembre 1953, un petit relief de plâtre, représentant le Cœur immaculé de Marie, placé au chevet du lit d’un jeune couple, Angelo Lannuso et Antonina Giusto a versé des larmes humaines. Ce couple était dans la peine, du fait d’une grossesse qui se passait très mal.
Le phénomène des larmes se reproduisit, à intervalles plus ou moins grands, aussi bien dans la maison qu’au-dehors. Il attira immédiatement une multitude de personnes qui purent observer de leurs propres yeux, toucher de leurs mains, recueillir des larmes et constater qu’elles étaient salées.
Le 1er septembre, une commission d’experts chimistes et de médecins, sur mandat de la Curie archiépiscopale de Syracuse, après avoir prélevé le liquide qui jaillissait des yeux du petit tableau, le soumit à des analyses microscopiques. La réponse de la science fut : « larmes humaines ».
Au quatrième jour, aussitôt après les analyses scientifiques, le petit tableau cessa de pleurer. C’est un message silencieux de compassion, ici à Syracuse, mais ô combien éloquent de ces larmes de Marie qui participe à notre douleur. Ces larmes sont le don compatissant à notre condition mais c’est aussi un appel à nos consciences endurcies. Marie nous invite à garder ses saintes larmes dans nos cœurs.
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