Textes de Padre Pio
«Invoque ton Ange gardien, afin qu’il t’éclaire et te guide. Le Seigneur te l’a donné pour guide et pour messager. Aussi, recours à lui.» (Padre Pio)
Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien.
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel ! (Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)
Textes de Padre Pio
« Allons recevoir le pain des Anges avec une grande foi et une grande flamme d’amour. » Que le sacrement de l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie, la nourriture de notre marche vers le Père. » (Padre Pio)
Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu (…) Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !… » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude… Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde. (Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)
Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l’amour : l’Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu’il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu’à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire. (Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)
Textes de Padre Pio
«Mon Dieu, impute-moi, je te prie, les peines préparées pour les pécheurs et pour les âmes du purgatoire; multiplie sur moi les punitions jusqu’à ce que soient convertis et sauvés les pécheurs et soient rendues libres les âmes du purgatoire. Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous.» (Padre Pio)
Je crois que Dieu a déposé au fond de mon âme de nombreuses grâces de compassion pour les misères d’autrui, en particulier pour les pauvres qui sont dans le besoin. A la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. Si j’apprends que quelqu’un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ? (Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)
Textes de Padre Pio
«Il convient que vous supportiez les souffrances que Dieu permettra. Jésus, qui ne peut supporter que vous demeuriez dans l’affliction, s’emploiera à vous réconforter et à insuffler à votre esprit un nouveau courage...
Si je sais qu’une personne est tourmentée, en son âme ou dans son corps, que ne ferais-je pour la voir délivrée de ses maux? J’assumerais volontiers toutes ses afflictions pour le voir sauvée et j’offrirais les fruits de telles souffrances, si Dieu me le permettait.» (Padre Pio)
Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère.
Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances. (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur. (Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)
Textes de Padre Pio
«Que la Très Sainte Vierge soit l’étoile qui éclaire votre route et vous montre la voie sûre pour aller à Dieu; qu’elle soit comme un ancre qui, à l’heure de l’épreuve, vous unisse toujours davantage à Lui... Il n'est pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre mère emprunte" » (Padre Pio)
Comme il est doux, mon Père, ce mot de : croix ! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s’enflamment d’amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette même croix soit également notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l’amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter.
Que la Vierge des Douleurs nous obtienne de son Fils de nous faire pénétrer toujours plus avant dans ce mystère et de nous enivrer des souffrances de Jésus ! La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour.
Que la Sainte Vierge nous obtienne d’aimer la croix, les souffrances et les douleurs ! Puisqu’elle fut la première à mettre l’Evangile en pratique dans toute sa perfection et sa sévérité, et cela avant même qu’il soit publié, qu’elle nous l’obtienne à nous aussi et nous donne d’être toujours à ses côtés.
Efforçons-nous aussi, à l’exemple de tant d’âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n’y a pas d’autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre le but. (Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915)
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