Télécharger

Neuvaine Marie, Mère de Dieu

Neuvaine à Marie, Mère de Dieu définie par les dogmes de l’Eglise et ses autres titres

A faire du 24 décembre au 1er janvier

Quatre dogmes sont affirmés par l’Eglise catholique concernant Marie  : Marie, Mère de Dieu (en grec Théotokos) ; la virginité perpétuelle de Marie ; l'Immaculée conception et l'Assomption.

Ces proclamations données à la Vierge Marie comme des « vérités de foi » par l’Église catholique, ne concernent pas directement et uniquement Marie, la mère de Jésus, mais se rapportent et sont intimement liées au Christ, aux vérités de foi théologiques en la personne de Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu, telles que professé par les chrétiens dans le credo de Nicée.

Marie de Nazareth est en effet celle qui a donné naissance à Jésus, fils de Dieu, devenant ainsi la mère de Dieu. C’est pourquoi, en 431, le concile d’Ephèse la nomme la “Theotokos” : en elle et par l’Esprit-Saint, le Christ prend notre humanité !

La Journée mondiale de la Paix, établie à l'initiative de l'Eglise catholique romaine en 1968 en faveur de la paix dans le monde, a lieu également le 1er janvier de chaque année. 

Bien que les titres de « Marie Médiatrice, Corédemptrice et Avocate » soient régulièrement utilisés dans l’Église et par des papes, ils n'ont jamais été définis de manière dogmatique.

L’Église catholique de France précise que le but des dogmes, et notamment des dogmes mariaux, est de découvrir les éléments et la matière pour « contempler la gloire où Dieu nous conduit », et ainsi susciter en nous « la louange de Dieu par la connaissance de l’œuvre de son amour ». 

Cette neuvaine, proposée par Etoile Notre Dame, nous fera approfondir ces vérités de foi concernant Marie, afin de mieux contempler la gloire où Dieu nous conduit. Que la Mère de Dieu nous conduise au Prince de la Paix ;

Prières quotidiennes 

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Je crois en Dieu

Prière à Marie, Mère de Dieu, de Léonce de Grandmaison :

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez moi un cœur d'enfant, pur et transparent comme une source.
Obtenez moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses ; un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion ; un cœur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un cœur doux et humble aimant sans demander de retour, joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils.
Un cœur grand et indomptable qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus Christ,
blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel. Amen.

Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père

Premier jour de la neuvaine : Marie, Mère de Dieu

Luc 11,27 : « Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t'a porté ! heureuses les mamelles qui t'ont allaité ! » 

Mère de Dieu, Theotokos

Le dogme de la « maternité divine », a été défini en 431 lors du concile d'Éphèse : Marie est la "Théotokos" ou « Mère de Dieu », qui a enfanté Dieu, Jésus. Ce dogme est reconnu par toutes les Églises chrétiennes.

Le titre de « Théotokos » donné par les pères conciliaires à Marie fait référence à l'affirmation de foi de « Jésus vrai homme et vrai Dieu » que le chrétien retrouve dans le credo de Nicée.

Les pères de l'Église nomment donc Marie : « celle qui accouche de Dieu afin de bien montrer l'importance que tout croyant doit attacher à cet enfantement humain ». Le Christ lui-même revendique cette naissance comme un « signe irréfutable de sa venue en ce monde », de sa pleine humanité. Le Christ est reconnu Dieu fait homme véritable parce que sa naissance charnelle a été effectivement réalisée, par un accouchement.

Cette formule d’Éphèse confirme celle des précédents conciles de Constantinople en 381, et de Nicée en 325, et exprime le désaveu de l’Église à l'endroit de tous ceux qui niaient ou minimisaient de quelque manière que ce soit la divinité de Jésus, tout en proclamant à nouveau que le Christ était pleinement humain (car né d'une femme : Marie). Ce dogme marial ne fait que redire la foi de l’Église en la double appartenance de Jésus-Christ à Dieu et à l'humanité.

Quelques siècles plus tard, le dominicain Jean Tauler (1300-1361), étend ce rôle de « Théotokos » à tous les chrétiens. Il écrit : « Dieu tous les jours et à toute heure naît en vérité spirituellement par la grâce et l'amour dans une bonne âme. Ce n'est pas donc pas réservé à Marie de faire naître Dieu en soi. Si Marie a porté Dieu d'une manière tout à fait spéciale, nous-même à notre tour, sommes invités à porter le Christ en nous ».

  Il rajoute : « les sacrements, et notamment l'eucharistie, nous font porter Dieu en nous, dans notre propre chair. C'est très important que les chrétiens, les croyants, ceux qui aiment le Christ, portent en eux ce fils de Dieu pour l'offrir au monde : ce que Marie a fait, nous sommes invités à le faire ! ».

Après Vatican II, la fête fut portée au 1er janvier et s'intitule depuis Solennité de Marie, Mère de Dieu. Elle clôt ainsi l'octave de Noël, huit jours après la Nativité du Seigneur, tout en coïncidant avec la Journée mondiale de la paix.

Depuis l’instauration de la journée mondiale de la paix, en 1968, par le pape Paul VI, le 1er janvier, jour de la fête de Marie, Mère de Dieu, l’Église intensifie sa supplication en recourant à l’intercession puissante de la Reine de la paix, pour implorer la paix dans le monde et dans chacune de nos familles.

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Un « acathiste » est une hymne que l'on écoute debout. L'acathiste doit son origine au siège de Constantinople en 626, lorsque le patriarche Serge, en l'absence de l'empereur Héraclius, organisa la défense de la cité et consacra la ville à la Mère De Dieu.

Nous contemplons dans la Vierge sainte le flambeau qui a porté la Lumière dans les ténèbres. Embrasée par la flamme du Verbe de Dieu qu'elle accueille dans sa chair, elle devient la Mère de Dieu et conduit tout homme à la connaissance de Dieu, illuminant l'intelligence de sa Splendeur. Joyeusement nous l'acclamons :

Réjouis-toi Aurore du Soleil levant
Réjouis-toi Flambeau qui porte la Lumière véritable

Réjouis-toi en qui resplendit la joie du Salut
Réjouis-toi en qui s'éteint la sombre malédiction

Réjouis-toi, Mère de Dieu, Épouse inépousée !

Prières quotidiennes 

Deuxième jour de la neuvaine : Marie, toujours vierge

Luc 1,27 : «  Le sixième mois l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. »

La virginité perpétuelle de Marie

Le dogme de la virginité perpétuelle, est élaboré lors du deuxième concile de Constantinople en 553, puis défini au synode de Latran en 649, et proclamé par le pape Martin Ier : Marie était vierge avant la naissance de Jésus et elle l'est restée jusqu'à sa mort. Jésus n'a donc eu ni frère ni sœur.

Depuis le synode de Latran en 649, l'image de Marie toujours vierge s'est imposée comme vérité doctrinale. Lorsque les pères du concile écrivent : « Le Dieu Verbe engendré de Dieu le Père avant tous les siècles, elle l'a, à la fin des siècles, conçu spécialement et véritablement du Saint-Esprit sans semence humaine, et enfanté sans corruption, sa virginité demeurant non moins inaltérée après enfantement ».

La conception sans semence humaine et l'accouchement sans blesser la mère étant une « manifestation de Dieu en Jésus né de Marie ». Ce dogme permet de confesser « un seul et même Jésus-Christ, consubstantiel à la nature humaine et à sa mère selon son humanité » et un indicible mystère du Christ, Dieu et homme.

Le pape Paul IV, évoque en 1555 dans la « Constitution Cum quorundam » les théologies sur le dogme du péché originel, et pour cela, il emploie pour la première fois la formulation, devenue traditionnelle, de « Marie est demeurée dans l'intégrité virginale, avant, pendant et après l'enfantement ». 

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi Solide Tour qui garde l’Église

Réjouis-toi Éclat de Celui qui illumine notre cœur
Réjouis-toi devant toi l'Ennemi est frappé de terreur

Réjouis-toi Montagne dont la hauteur dépasse la pensée des hommes
Réjouis-toi Abîme à la profondeur insondable même aux anges

Prières quotidiennes

Troisième jour de la neuvaine : Marie, Immaculée Conception

Matthieu 1,23 : « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec n. »ous

L’Immaculée Conception

Dès les premiers siècles du christianisme, certains pères de l’Église évoquent dans leurs écrits une « virginité immaculée » pour Marie (comme Grégoire de Nysse, Amphiloque d'Iconium ou Ambroise de Milan).

En 1477, le pape Sixte IV invite à rendre grâce pour l'admirable conception de la Vierge immaculée.

La position doctrinale sur « l'Immaculée Conception » s’affirme lors du concile de Trente (XVIe siècle). Le pape Pie V confirme les constitutions favorables au culte de l'Immaculée Conception dans la bulle Super speculam Domini.

En 1830, à la suite des apparitions mariales de la rue du Bac, la médaille miraculeuse, frappée avec l'invocation « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », est distribuée à grande échelle en France et dans le monde. Cette diffusion popularise la foi en la « conception immaculée de Marie ».

En 1854, le pape Pie IX prononce le dogme de l'Immaculée Conception : « la bienheureuse Vierge Marie fut dès le premier instant de sa Conception, par une grâce et un privilège spécial de Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute souillure de la faute originelle ».

Bernard Sesboüé explique que « l'Immaculée Conception de Marie » signifie que « Marie a été rachetée du péché originel au même titre que tout être humain, mais d'une manière différente, par préservation et non par purification ». Le jésuite explique que par ce dogme, l’Église catholique exprime, « par cette anticipation en Marie », la vocation de tout être humain à la sainteté parfaite.

En 1858, quatre ans plus tard, lors des apparitions mariales de Lourdes, Bernadette Soubirous affirme que « la dame » qui lui est apparue s'est elle-même présentée en disant « Je suis l'Immaculée Conception ». 

Jean Paul II a indiqué dans une homélie en 1979 que cette déclaration vient confirmer le dogme de l'Immaculée Conception puisque : « à Lourdes, Marie s’appela du nom que Dieu lui a donné de toute éternité; oui, de toute éternité, il la choisit avec ce nom et il la destina à être la Mère de son Fils, le Verbe éternel ».

Depuis 1854, la solennité de l'Immaculée Conception est célébrée le 8 décembre dans l'Église catholique.

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi Solide Tour qui garde l’Église

Réjouis-toi Porte de la Lumière étincelante
Réjouis-toi Source d'une Eau jaillissant en Vie éternelle

Réjouis-toi tu deviens le Trône du Roi
Réjouis-toi tu portes en ton sein Celui qui porte tout

Prières quotidiennes

Quatrième jour de la neuvaine : Assomption de Marie

Luc 1,42 : « Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint et elle s'écria d'une voix forte: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il donné que vienne à moi la Mère de mon Seigneur ?» 

La Dormition ou  l'Assomption

En 374, Épiphane de Salamine écrivit que l'on ne savait si Marie était morte ni si elle avait été ensevelie. Plus tard, Théotecnè de Livias (mort en 600) et Modeste de Jérusalem (mort en 630) ont cherché à étudier le mystère de l'élévation de Marie au ciel en le mettant en rapport avec les dogmes mariaux déjà reconnus.

Ils inaugurèrent la formule : montée au ciel parce que immaculée.

Par ailleurs, Germain de Constantinople (mort en 733), André de Crète (mort en 740) et Jean Damascène (mort en 749) ont approfondi la foi en l'élévation corporelle au ciel de Marie

Les orthodoxes emploient le terme de Dormition depuis le Ve siècle. Pour eux comme pour les catholiques, Marie est restée toute sa vie sans jamais pécher, de sa naissance à son « endormissement » dans la mort. Les orthodoxes parlent de Dormition et non de mort, tandis que les catholiques évoquent son Assomption.

La fête de l'Assomption est déjà célébrée en France depuis plusieurs siècles lorsque le roi Louis XIII en 1638 prononce un vœu consacrant sa personne, la famille royale et le royaume de France à la Vierge Marie, qu'il déclare « protectrice spéciale du royaume ». Le roi demande qu'à cette occasion, tous les évêques et le clergé célèbrent, avec grande solennité la fête de l'Assomption du 15 août. Cette célébration devant être répétée chaque année. 

L'Assomption est donc un dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie a été « enlevée corps et âme » au ciel. Le 1er novembre 1950, ce point de foi, en réalité fort ancien dans la mémoire de l'Église, est finalement défini sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII, sous le sceau de l'infaillibilité pontificale : « Par l'autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et par Notre propre autorité, Nous prononçons, déclarons, et définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste ».

La fête de la Dormition, le 15 août, se présente comme une célébration de la vie éternelle : « Tu es passée à la Vie, toi qui es la mère de la Vie ».

Ce dogme évoque « la vocation de toute l’Église à la gloire, dont Marie est le type anticipateur .

En 1964, le concile Vatican II rappelle ce dogme dans sa constitution apostolique Lumen Gentium que la Vierge    « ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel ».

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi Rempart inébranlable de la Cité

Réjouis-toi Image vivante de la piscine du baptême
Réjouis-toi en qui nous sommes lavés de la souillure du péché

Réjouis-toi Étoile qui annonce le Lever du Soleil
Réjouis-toi tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu

Prières quotidiennes 

Cinquième jour de la neuvaine : Marie, Mère de l’Eglise

Actes 1,14 : « Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. »

Marie, Mère de l’Eglise

Bien que ce nom : Mère de l'Église (en latin : Mater Ecclesiae) soit un des titres sous lesquels les fidèles catholiques vénèrent la Vierge Marie, il n’est pas un dogme proclamé officiellement par le Saint Siège.

Conformément à la volonté du pape François, la mémoire de Marie Mère de l’Église est désormais obligatoire pour toute l’Église de rite romain, le lundi après la Pentecôte.

Depuis plusieurs années déjà, dans certains pays et certains ordres et communautés religieuses, on célébrait déjà, le lundi de Pentecôte, la mémoire de Marie, Mère de l’Eglise. Une messe votive existe déjà à ce titre dans le Missel Romain.

Le pape Jean-Paul II avait déjà permis d’invoquer Marie Mère de l’Eglise dans la litanie.

Cette fête de Marie, Mère de l’Eglise a des fondements bibliques. Dans les Actes des Apôtres, Marie avec les Apôtres au Cénacle (Ac 1,13-14), sont en prière, en attendant la venue du Saint Esprit qui marque la naissance de l’Eglise. Célébrer Marie Mère de l’Eglise le lundi de Pentecôte, signifie que l’Eglise, née du Saint Esprit en présence de Marie, est aussi conduite et accompagnée dans l’histoire par sa présence maternelle.

Cette nouveauté liturgique souligne le lien étroit entre chaque baptisé, l’Eglise entière et la Mère du Seigneur.

Accueillir la maternité ecclésiale de Marie est un acte d’obéissance au Seigneur Jésus lui-même qui, sur la croix, a demandé à chaque disciple d’accueillir Marie comme Mère, en s’adressant au disciple bien-aimé qui nous représente : « Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn19, 26-27) 

Le Concile Vatican II souligne la place de la Bienheureuse Vierge Marie dans le Mystère du Christ et de l’Eglise : « Marie se trouve aussi, comme descendante d’Adam, réunie à l’ensemble de l’humanité qui a besoin de salut ; bien mieux, elle est vraiment « Mère des membres  du Christ »… ayant coopéré par sa charité à la naissance dans l’Eglise des fidèles qui sont les membres de ce Chef » (LG53).  

L’Eglise étant le Corps du Christ dont chaque baptisé est membre, Marie étant la Mère du Christ, est par conséquence, Mère de tous les membres du Corps du Christ, Mère de tous les disciples qui forment l’Eglise.

Le pape Paul VI, dans son discours de conclusion de la III session du Concile Vatican II le 21 novembre 1964 invoquait Marie en disant : « O Vierge Marie, Mère très auguste de l’Eglise, nous te recommandons toute l’Eglise et le concile œcuménique ! » 

La mosaïque représentant la Vierge “Mater Ecclesiae” domine la place Saint-Pierre, sur une façade du Palais apostolique. Au pied de cette image sont sculptées les armoiries et la devise “Totus tuus” du pape Jean Paul II. Voulue par le pape polonais, cette mosaïque veille sur la célèbre place depuis 1981. Le souverain pontife l’avait faite installer six mois après l’attentat du 13 mai 1981, en signe de reconnaissance pour la protection maternelle de la Vierge Marie.

Le Pape avait expressément demandé la représentation d’une Vierge « Mater Ecclesiae parce que la Mère de Dieu a toujours été unie à l’Église, et qu’elle a toujours été particulièrement proche dans les moments difficiles de son histoire. »

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi en qui nous respirons le parfum du Christ
Réjouis-toi Source intarissable d'allégresse

Réjouis-toi tu es la première de la Création Nouvelle
Réjouis-toi en toi nous adorons l’Artisan de l’univers

Réjouis-toi tu nous ouvres au secret du Dessein de Dieu

Il a voulu faire grâce des anciennes dettes à tous les hommes. De lui-même il est venu habiter chez les siens, parmi ceux qui vivaient loin de sa Grâce et déchirant leurs billets de créance, il entendit de toutes les bouches sortir cette acclamation :

Alléluia, alléluia, alléluia !

Prières quotidiennes 

Sixième jour de la neuvaine : Marie, Mère des hommes

Jean 19, 25-27 : « Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère… Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. » 

Marie, Mère des hommes 

Encore un titre donné à Marie qui n’est pas un dogme auquel chaque fidèle se doit de croire. Et pourtant, Marie est bien devenue Mère des hommes en deux temps : à l'Annonciation, puis au Calvaire.

Saint Alphonse de Liguori, résumant avec simplicité la tradition qui l'a précédé, explique : « En donnant ce consentement, et depuis cet instant, Marie demanda à Dieu notre salut avec une immense affection ; et se disposa tellement à procurer notre salut, que depuis cette époque Elle nous porta dans son sein comme une mère très aimante.

Le deuxième temps où Marie nous engendra à la grâce fut quand sur le Calvaire elle offrit au Père éternel avec tant de douleur de son cœur, la vie de son Fils bien-aimé pour notre salut. Saint Augustin atteste alors qu'en ayant coopéré par sa charité pour que les fidèles naissent à la vie de la grâce, elle devint la mère spirituelle de nous tous, qui sommes membres de Jésus Christ notre tête. » (Saint Alphonse de Liguori Les Gloires de Marie VI, 35-38) 

Le concile Vatican II reprend l’expression « Mère des hommes » : « Aussi, présentant la doctrine de l'Eglise en laquelle le divin Rédempteur opère notre salut, le saint Concile se propose de mettre avec soin en lumière, d'une part le rôle de la bienheureuse Vierge dans le mystère du Verbe incarné et du Corps mystique, et d'autre part les devoirs des hommes rachetés envers la Mère de Dieu, Mère du Christ et Mère des hommes, des croyants en premier lieu. »(Lumen gentium 54)

« Que tous les fidèles adressent avec instance des prières à la Mère de Dieu et à la Mère des hommes, elle qui entoura de ses prières les débuts de l'Eglise, et qui, maintenant, est exaltée au-dessus de tous les bienheureux et de tous les anges, oui, qu'ils la prient d'intercéder, en union avec tous les saints, auprès de son Fils, jusqu'à ce que toutes les familles des peuples, qu'elles soient marquées du nom chrétien ou qu'elles ignorent encore leur Sauveur, soient réunies heureusement dans la paix et la concorde en un seul Peuple de Dieu pour la gloire de la très et indivisible Trinité ! » (Vatican II, Lumen gentium 69)

Les titres « Mère de Dieu » et « Mère des hommes » sont inséparables

Marie est Mère des hommes parce qu'elle est Mère du Christ, Mère de Dieu, et donc Mère dans l'ordre de la grâce.

Marie, "Mère des hommes" nous conseille pour aller vers tous les hommes : ainsi en parle le saint pape Jean-Paul II : « Permets-nous d'aller dans l'avenir à la rencontre de tous les hommes et de tous les peuples qui cherchent Dieu sur les chemins de diverses religions et qui veulent le servir. Aide-nous tous à annoncer le Christ et à révéler « la force et la sagesse divine » (1 Co 1,24) cachées dans sa croix. [...]

Mère du Bon Conseil ! Indique-nous toujours comment nous devons servir l'homme, l'humanité, dans toutes les nations, comment le conduire sur les chemins du salut. (Jean Paul II, Jasna Gora - Czestochowa, le 4 juin 1979)

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi en qui surgit le Trophée de notre victoire

Réjouis-toi Tabernacle du Dieu vivant
Réjouis-toi Sanctuaire qui contient le Seul Saint

Réjouis-toi tu nous mènes à la confiance dans le silence
Réjouis-toi tu es la première des merveilles du Christ Sauveur

Prières quotidiennes 

Septième jour de la neuvaine : Marie, Corédemptrice

Jean 2,5 : « Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu'il vous dira. »

Marie, Corédemptrice 

Ce titre de Marie, Corédemptrice est très contreversé. Il s'inscrit dans une tradition populaire qui qualifie Marie de redemptrix à partir du Xe siècle : il s'agit là d'un transfert de titres initialement attribués à l’Église et au Saint-Esprit.

Au XVe siècle, des théologiens Franciscains parlent de « Marie corédemprice » et se heurtent à l'opposition des Dominicains. Par la suite, le terme se fait rare dans les textes du magistère romain.

Le concept ne réapparaît qu'à la fin du XIXe siècle, avec une mention par Léon XIII dans une encyclique de 1894 sur le rosaire, mais surtout avec plusieurs déclarations de Pie X, selon lesquelles Marie participe au pouvoir rédempteur du Christ. L'expression « Marie, Corédemptrice » est utilisée par deux de ses successeurs. Pie XI s'exprime ainsi en 1935 : « Ô Mère aimante et miséricordieuse, vous vous êtes tenue debout près de Lui, souffrant avec Lui comme Corédemptrice... » De même, Pie XII emploie une fois ce mot.

Dans la première moitié du XXe siècle, un courant s'est formé au sein du catholicisme traditionaliste pour demander un cinquième dogme, qui aurait déclaré Marie « Corédemptrice » au côté de Jésus-Christ, l'unique Rédempteur pour les chrétiens.

Le concile Vatican II aborde les questions mariologiques dans la constitution Lumen Gentium. Or, Marie demeure parfois à cette époque l'objet de dévotions héritées des croyances du Moyen Age. Les pères conciliaires ont donc exprimé un refus net de continuer dans cette voie, qui ne correspond ni à la nature ni à la visée des définitions dogmatiques. Le concile met fin au débat en rappelant que Jésus-Christ est l'unique Rédempteur et que Marie ne saurait être « Corédemptrice ».

Toutefois, plusieurs années après le concile, le débat se poursuit sous forme de requêtes individuelles et de pétitions en ligne adressées au Vatican.

Celui-ci, en 1996, réunit à cet effet une commission de quinze théologiens. Cette commission décide à l'unanimité de confirmer la position de Vatican II.

La demande de formulation de ce dogme se poursuit au début du XXIe siècle. En 2005, un congrès marial, tenu à Fátima, sur le thème de la : « Coopération de la Vierge Marie à l’œuvre de Rédemption de l’homme » se conclut par l'envoi d'une lettre au pape pour demander la promulgation du nouveau dogme.

Le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, développe ce point en 2001 : « Le concept de Corédemptrice s'écarte aussi bien de l'Écriture que des écrits patristiques. Tout vient du Christ, comme le soulignent les Épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens. Marie aussi est tout ce qu'elle est par lui. Le terme de Corédemptrice obscurcirait cette donnée originelle. » 

En 2008, ce sont cinq cardinaux qui lancent une pétition et la transmettent au pape Benoît XVI. Toutes ces demandes sont rejetées.

Pour sa part, le pape François rappelle que Marie ne saurait être considérée comme « Corédemptrice » et ne s'est jamais présentée comme telle. 

Corédemptrice marque la différence entre Marie et son fils : le Christ n'est pas Corédempteur mais Rédempteur. La corédemption implique une collaboration, un apport secondaire à une œuvre dont le Sauveur est le principal artisan, et même en un certain sens le seul artisan, puisque lui seul porte le titre de Rédempteur. En outre, tous les hommes sont appelés à devenir des corédempteurs. La grandeur et la noblesse de la mission de Marie nous aident à discerner celles de la mission de l'Eglise et du chrétien.

Le terme de Corédemption peut d'ailleurs revendiquer, d'une certaine façon, un fondement biblique. En effet, pour définir l'état du chrétien, saint Paul a forgé des mots de structure analogue ; par le baptême, nous sommes "co-ensevelis" avec le Christ (Rm 6,4) ; par la foi nous sommes déjà "co-ressuscités" avec lui (Col 2,13). Il est vrai que cette communion de destin avec le Christ vise un état opéré par Dieu en nous, plutôt qu'une action de notre part : ainsi la co-résurrection est accomplie par le Père, comme l'était d'ailleurs la résurrection de Jésus. Mais Paul affirme également notre communion à l'activité du Christ et de Dieu en vue du salut de l'humanité. Il n'hésite pas à déclarer, en se référant à ses activités apostoliques : « Nous sommes les coopérateurs de Dieu » (1 Co 3,9).

Telle est la perspective dans laquelle s'applique à Marie le terme de Corédemptrice. On le lui attribue en gardant devant les yeux l'horizon d'une Eglise corédemptrice et de chrétiens engagés dans une tâche de corédemption. »

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi en qui sonne la déroute de notre Ennemi

Réjouis-toi Arche de la Nouvelle Alliance dorée par l'Esprit
Réjouis-toi Trésor inépuisable de la Vie

Réjouis-toi tu récapitules la richesse de sa Parole

Réjouis-toi Échelle en qui Dieu descend sur la terre

Prières quotidiennes

Huitième jour de la neuvaine : Marie, Avocate

1 Jean 2,1 : « Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. »

Marie, Avocate

Le rôle de Marie comme avocate et auxiliatrice manifeste le rôle de l'Esprit Saint comme Avocat et Consolateur souverain. Marie est la Mère de Dieu, ce qui ne se résume pas à une simple fonction biologique. Son rôle comme avocate n'est pas une nécessité objective mais découle d'une disposition gratuite de Dieu.

Depuis la fin du XIXe siècle, plusieurs personnes ou mouvements se sont tournés vers le Vatican pour lui demander un nouveau dogme marial. Ces demandes récurrentes n'ont jamais obtenu l'accord de l’Église catholique.

Si le concile Vatican II attribue à Marie un certain nombre de qualificatifs : « La bienheureuse Vierge est invoquée dans l'Église sous les titres : d'avocate, d'auxiliatrice, de secourable, de médiatrice. Tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n'en résulte quant à la dignité et à l'efficacité de l'unique Médiateur, le Christ », ces titres attribués à la Vierge, ne font pas l'objet d'une définition dogmatique dans l’Église catholique ni une autre.

Avant d'appeler Marie « Avocate », rappelons que Jésus a désigné l'Esprit Saint comme étant le Paraclet, c'est-à-dire l'Avocat, le défenseur (Jn 14,16 ; 14,26 ; 15,26 ;16,7). Jésus étant le premier consolateur (1Jn 2,1).

  « L'Esprit-Paraclet est envoyé par le Christ ressuscité, qui est venu "confondre le monde en matière de péché" (Jn 16,8) en révélant Celui qui en est le Rédempteur. »

Ceci étant dit, nous pouvons rappeler de Marie en rapport avec l'Esprit Saint ce que le Concile Vatican II dit de Marie en rapport avec le Christ : « Le rôle de Marie est subordonné à celui du Christ et de l'Esprit Saint, mais il est réel : l'Esprit Saint est Dieu et avec le Père et le Fils, il reçoit l'adoration. Tout comme l'unique médiation du Christ n'exclut pas la médiation de Marie, l'action divine de l'Esprit Saint n'exclut pas l'efficacité de l'action humaine de la bienheureuse Vierge Marie. »

Ainsi, nous pouvons aussi dire que Marie est Avocate, aide, consolatrice : nulle addition n'en résulte quant à la dignité et à l'efficacité de l'Esprit Saint Paraclet, Avocat, Consolateur.

Au contraire, Marie nous conduit à mieux vivre de l'Esprit Saint. Le rôle de Marie comme avocate et auxiliatrice manifeste le rôle de l'Esprit Saint comme Avocat et Consolateur souverain.

Le rôle de Marie est certes subordonné à celui du Christ et de l'Esprit Saint mais il est réel : « Ce rôle subordonné de Marie, l'Eglise le professe sans hésitation ; elle ne cesse d'en faire l'expérience ; elle le recommande au cœur des fidèles. » (Lumen Gentium 62)

Ainsi, nous pouvons appeler Marie "Avocate". Et c'est bien ce que fit saint Irénée au II° siècle, et, après lui, la tradition chrétienne.

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi Bassin où nous est donné un esprit renouvelé
Réjouis-toi Coupe où nous puisons la Joie

Réjouis-toi Diadème de grand prix pour les gouvernants
Réjouis-toi Gloire vénérable des prêtres de Dieu

Réjouis-toi Pont qui unit la terre au ciel

Prières quotidiennes

Neuvième jour de la neuvaine : Marie,  Médiatrice

1 Timothée 2,5 : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ, homme lui-même qui s’est livré en rançon pour tous. »

Marie, Médiatrice de toutes grâces

Le dogme de « Marie, Médiatrice » ou de « Marie, Médiatrice de toutes grâces » fait lui aussi l'objet de demandes répétées d'évêques et de fidèles.

En 2008, le cardinal Telesphore Toppo demande au pape Benoît XVI la proclamation d'un nouveau dogme marial : « Marie, Médiatrice de toutes grâces », et Corédemptrice de l'humanité, avec Jésus comme seul et unique médiateur.

En 2010, l'évêque de Lipa propose au Vatican que l’Église définisse « Marie, Médiatrice » comme cinquième dogme marial.

La Congrégation pour la doctrine de la foi rejette sa demande.

Le refus du Vatican de proclamer le dogme n'empêche pas les derniers papes d'utiliser périodiquement la terminologie de « Marie, Médiatrice » dans leurs allocutions (que ce soit Jean-Paul II, Benoît XVI ou François) ou dans la lettre encyclique Redemptoris Mater.

Le Vatican approuve un office propre à cette fête et l’accorde à toutes les églises qui en feraient la demande. Cette fête de Marie médiatrice est célébrée le 31 août.

Les évangiles, et en particulier l’évangile de Cana, montre la sollicitude et l’intercession de Marie.

Les pères de l’Eglise ont aussi magnifié le pouvoir d’intercession de Marie.

Jean-Paul II a expliqué la médiation de Marie dans son encyclique "La mère du Rédempteur".

Hymne acathyste à la Mère de Dieu

Réjouis-toi Guérison de mon corps
Réjouis-toi Salut de mon âme

Réjouis-roi Blessure inguérissable pour l’adversaire

Réjouis-roi ineffable Mère de la Lumière
Réjouis-toi tu as gardé en ton cœur le Mystère

Ô Mère bénie entre toutes, toi qui as enfanté le Verbe de Dieu, le Seul Saint, reçois l'offrande de notre prière. Garde-nous de tout malheur et de toute menace, nous qui te chantons d'un même cœur :

Alléluia, alléluia, alléluia !

Prières quotidiennes

Litanies à la Sainte Mère de Dieu

Bien d’autres titres sont donnés à Marie dont celui de Mère de Miséricorde que nous retrouvons dans les litanies :

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

 

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Mère du Seigneur, priez pour nous.

Mère du Verbe incarné, priez pour nous.

Mère du Christ Jésus, priez pour nous.

Mère du Créateur venu en sa création, priez pour nous.

Mère du Rédempteur du monde, priez pour nous.

Mère de la Divine Grâce manifestée à la fin des temps, priez pour nous.

Mère du Roi des rois, priez pour nous.

Mère de la Sagesse éternelle, priez pour nous.

Mère du Soleil de justice, priez pour nous.

Mère de notre Dieu, priez pour nous.

Mère du bon Conseil, priez pour nous.

Mère de la Vraie Vigne, priez pour nous.

Mère du Divin Amour, priez pour nous.

Mère du Perpétuel Secours, priez pour nous.

Mère du Bel Amour, priez pour nous.

Mère de notre Espérance, priez pour nous.

Mère de l'Auteur de notre foi, priez pour nous.

Mère de la Paix inaltérable, priez pour nous.

Mère du Souverain Prêtre, priez pour nous.

Mère du Parfait Sacrifice, priez pour nous.

Mère de la Vraie Lumière, priez pour nous.

Mère de la Nouvelle Alliance, priez pour nous.

Mère de la Parole de Dieu, priez pour nous.

Mère du Chemin vers Dieu, priez pour nous.

Mère du Salut, priez pour nous.

Mère de la Joie éternelle, priez pour nous.

Mère du Bonheur éternel, priez pour nous.

Mère de l'Eglise, priez pour nous.

Mère du Peuple de Dieu, priez pour nous.

Mère qui règne sur les anges, priez pour nous.

Mère des disciples du Christ, priez pour nous.

Mère de l'humanité, priez pour nous.

Mère aimée de Dieu, priez pour nous.

Mère honorée par Dieu, priez pour nous.

Mère, conçue sans péché, priez pour nous.

Mère au Cœur Immaculé, priez pour nous.

Mère toujours vierge, priez pour nous.

Mère comblée de grâces, priez pour nous.

Mère digne d'honneurs, priez pour nous.

Mère digne de vénération, priez pour nous.

Mère digne de louanges, priez pour nous.

Mère admirable, priez pour nous.

Mère incomparable, priez pour nous.

Mère très sainte, priez pour nous.

Mère très pure, priez pour nous.

Mère très chaste, priez pour nous.

Mère très aimable, priez pour nous.

Mère très prudente, priez pour nous.

Mère très puissante, priez pour nous.

Mère très clémente, priez pour nous.

Mère très juste, priez pour nous.

Mère très humble, priez pour nous.

Mère très douce, priez pour nous.

Mère très simple, priez pour nous.

Mère très sage, priez pour nous.

Mère très courageuse, priez pour nous.

Mère très dévouée, priez pour nous.

Mère très serviable, priez pour nous.

Mère très joyeuse, priez pour nous.

Mère très lumineuse, priez pour nous.

Mère très glorieuse, priez pour nous.

Mère des douleurs, priez pour nous.

Mère chef d'œuvre de Dieu, priez pour nous.

Mère debout au pied de la croix, priez pour nous.

Mère rayonnante au matin de Pâques, priez pour nous.

Mère proche de tous ceux qui vous invoquent, priez pour nous.

Mère consolatrice des affligés, priez pour nous.

Mère miséricordieuse, priez pour nous.

Mère refuge des pécheurs, priez pour nous.

Mère médiatrice de toute grâce, priez pour nous.

Mère toute belle, priez pour nous.

Mère parée de toutes les vertus, priez pour nous.

Mère parfaite, priez pour nous.

Mère bienheureuse, priez pour nous.

Mère pleine de tendresse, priez pour nous.

Mère embrasée d'Amour, priez pour nous.

Mère parfaite adoratrice du Seigneur, priez pour nous.

Mère assumée dans la gloire en son âme et en son corps, priez pour nous.

Mère couronnée par Dieu, priez pour nous.

Mère toujours unie à Dieu, priez pour nous.

Mère qui ravit le cœur de Dieu, priez pour nous.

Mère qui reflète la Bonté divine, priez pour nous.

Mère qui terrorise les démons, priez pour nous.

Mère qui intercède pour notre délivrance, priez pour nous.

Mère qui nous défend, priez pour nous.

Mère qui nous protège, priez pour nous.

Mère qui nous éduque, priez pour nous.

Mère qui nous secoure, priez pour nous.

Mère qui nous obtient la guérison, priez pour nous.

Mère qui nous console, priez pour nous.

Mère qui nous réconforte, priez pour nous.

Mère qui règne sur l'univers visible et invisible, priez pour nous.

 

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

 

Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,

Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.

 

Prions

Dieu tout-puissant, par la maternité virginale de la bienheureuse Marie, tu as offert au genre humain les trésors du salut éternel ; accorde-nous de sentir qu’intervient en notre faveur celle qui nous permit d’accueillir l’auteur de la vie, Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur qui règne avec toi et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Amen.