Saint-Pierre en Galicante

Saint Pierre aux larmes

Les ruines dégagées dans le terrain des pères assomptionnistes, à mi-pente du mont Sion, pourraient être celles des palais des grands prêtres. Les mosaïques découvertes seraient alors celles de l’église byzantine qui commémorait la Comparution de Jésus devant le sanhédrin et le reniement de Pierre. Aussitôt un coq Chanta (In 18, 27). Le lieu est appelé Saint-Pierre-en-Gallicante en référence à cet événement.

Une rue en escalier, de l’époque de Jésus, a été mise au jour. C’est la nuit du Jeudi au Vendredi saint. Jésus a descendu ces marches avec ses Apôtres, après Ia sainte Cène, pour regagner Gethsémani. ll est maintenant trainé, enchainé, sur ce même escalier. Jésus comparait devant le sanhédrin. A la question du grand prêtre : Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? Jésus répond : je Ie suis (Mc 14, 61-62), scellant, par la même, sa condamnation. Ses disciples sont dispersés. Pierre a suivi de loin, s’est introduit dans la Cour, se chauffe au brasero et nie trois fois connaître son maître. Le coq chante. Jésus pose son regard sur Pierre, qui sort et pleure amèrement.

Dans la crypte, se trouve une Citerne marquée de croix byzantines. La silhouette ocre d’un priant, à genoux, les bras étendus, se détache sur le calcaire des parois. Jésus aurait passé la nuit ici, avant sa comparution, suspendu entre Ciel et terre, dans la déréliction la plus complète. Les pèlerins sont invités à méditer le psaume 87 : Tu éloignes de moi amis et proches ,ma compagne, c’est la ténebre (v. 19).

Source Magnificat Terre Sainte