Le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.
Le dimanche 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima. La petite ville de Fatima de 10.000 habitants se trouve dans la partie ouest centre du Portugal, dans la région de Leiria. Elle est à environ 110 kilomètres au nord de Lisbonne. Elle se trouve dans le district de Santarem. Fatima est une paroisse de la municipalité d’Ourem.
Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge.
Notre Dame du Rosaire apparaîtra six fois en 1917, aux petits pastoureaux. Ils étaient des enfants ordinaires, qui ont pris part à un événement extraordinaire.
Le jour de la dernière apparition : 13 Octobre 1917, environ 70.000 personnes se sont rassemblées sous la pluie battante parce que Notre Sainte Mère a promis aux enfants un miracle. Celui-ci devait avoir lieu comme un signe de la véracité de ses messages pour eux. Lors de l'apparition, la pluie s'est arrêtée et les nuages se séparèrent. Les spectateurs purent voir : le soleil sans aucune gêne, le tourbillon du soleil et la danse. Avant le Miracle du Soleil, les spectateurs étaient trempés par la pluie. Après, ils étaient complètement secs.
Au cours de chacune des apparitions, Notre-Dame parla aux enfants de l'importance de la prière et de la pénitence, surtout pendant les périodes troublées.
Son message a été souvent interprété à la lumière des guerres mondiales dévastatrices qui ont éclaté peu de temps après son apparition.
Aujourd'hui, les mots de Notre-Dame semblent toujours particulièrement d’actualité.
Plus d'informations
Saint-Jacques-de-Compostelle se trouve en Galice, au nord ouest de l’Espagne, dans la province de La Corogne.
Saint Jacques le Majeur aurait quitté le Proche-Orient avec pour mission de prêcher la parole du Christ dans la péninsule ibérique.
Rentré en Palestine, il fut décapité.
Son corps fut recueilli par ses compagnons, porté dans une embarcation qui s’échoua sur les côtes de Galice.
Son tombeau aurait été retrouvé au début du IXème siècle, par l’ermite Pelagius qui déclara avoir eut une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d’où le nom Campus Stellae ou champ de l’étoile.
Théodomir, évêque d’Ira-Flavia, reconnut ce tombeau comme étant celui de Saint Jacques.
Ce qui est incompréhensible c’est comment ce culte local à un saint s’est transformé en un pèlerinage international qui amène depuis un millénaire et encore aujourd’hui six millions de pèlerins par an qui viennent de partout dans le monde.
Plus d'informations
Limpias est une ville espagnole située dans la communauté autonome de Cantabrie.
Le Saint Christ de l'Agonie de Limpias
Dans les premiers jours d'avril 1919, la presse de Santander remplit ses colonnes de la relation d'un fait prodigieux, survenu le 30 mars, dans l'église paroissiale de Limpias, village à 48 km de Santander et à 72 de Bilbao.
Ce 30 mars, la paroisse clôture une mission, prêchée par deux capucins : le RP Jalon et le RP San Miguel. Comme ils se doit, les paroissiens - y compris les enfants - remplissent l'Église. Tous participent à la communion générale. Après avoir reçu le pain des Anges, une fillette de douze ans, vêtue de blanc, se dirige en toute hâte vers le Père Jalon et lui dit avec une intense émotion : "Le Christ remue les yeux, Il regarde d'un côté et d'un autre". Après le premier instant de surprise, le père se prend à douter: "Si l'enfant avait une hallucination ?". Il n'a pas le temps de s'arrêter à cette pensée: une seconde enfant vient à lui, affirmant : "J'ai vu le Seigneur fermer et ouvrir les yeux". Après les enfants, accourent de grandes personnes de différents âges, de l'un et l'autre sexe, attestant toutes ce qu'elles ont vu : "Le Christ porte ses regards en diverses directions". Certaines ont, de plus, observé une sueur abondante sur le Corps du Christ.
Devant la candeur des enfants, la ferme certitude des grandes personnes, les Pères ne peuvent douter de la sincérité des voyants, ni écarter l'idée d'un prodige. Ils demandent le silence pour prier. Tous se prosternent devant la Face du Saint Christ, en une fervente oraison. Monsieur le Curé est à la sacristie, inscrivant sur les registres le nom des paroissiens ayant accompli le précepte pascal. On vient l'avertir de ce qui se passe. Il se rend à l'église. Emu du spectacle qui s'offre à lui, il ne peut faire autre chose que tomber à genoux, devant le Crucifix.
Le prodige se répète le 11 avril, devant des voisins de Limpias : pourtant bon catholiques, ils s'étaient moqué de la crédulité des témoins du 30 mars !... Les phénomènes miraculeux sont encore observés le 20 avril (jour de Pâques), par divers visiteurs. Puis, les manifestations se reproduisent, presque chaque jour, en faveur de tels ou tels pèlerins. Depuis le 30 mars, en moins d'un an, défilent devant le Saint Christ plus de 120.000 personnes : 971 témoins attestent avoir vu des transformations extraordinaires, surnaturelles, sur le Christ de bois sculpté du Crucifix de l'église. Les signataires de ces témoignages appartiennent à toutes les classes sociales : magistrats, ingénieurs, publicistes, étudiants, ouvriers, ... Comme on peut le penser, les incrédules ne manquent pas d'accuser ces témoins d'ignorance, d'hallucination, de suggestion, d'illusion, de fanatisme... Mais ces témoins font preuve de totale loyauté, tout au cours de leur vie, dans l'exercice de leurs professions, dans l'accomplissement de leurs devoirs et des lois morales.
Plus d'informations
En 1858, une jeune fille prénommée Bernadette déclara avoir assisté à 18 apparitions d'une Dame qui se présenta comme étant l'Immaculée Conception à Lourdes.
Ces apparitions s’étalèrent dans le temps (sur 6 mois), même si 12 d'entre elles sont rassemblées en une quinzaine de jours.
Suscitant de vives polémiques, les apparitions que seule la jeune fille vit furent rapidement l'objet d'enquêtes et contre-enquêtes.
Le 18 janvier 1862, (soit quatre ans plus tard) au nom de toute l'Eglise, l'évêque du lieu, Mgr Laurence, publie un mandement par lequel il reconnaît officiellement les apparitions de Lourdes : « Nous sommes [...] convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. » La Vierge y est depuis honorée sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes ».
Fiche sanctuaire
2.5.0.0
2.5.0.0
Plus d'informations