PARAY LE MONIAL
La dévotion au Sacré Cœur est surtout le résultat de deux idées bibliques : celle de la charité divine très souvent soulignée et celle de la contemplation approfondie des plaies du Christ, surtout ...
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La dévotion au Sacré Cœur est surtout le résultat de deux idées bibliques : celle de la charité divine très souvent soulignée et celle de la contemplation approfondie des plaies du Christ, surtout de son cœur blessé.
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus s'est répandue comme incendie dans l'Eglise occidentale depuis les révélations faites à sainte Marguerite-Marie, à Paray le Monial, vers la fin du dix-septième siècle. L'Eglise lui a conféré une autorité particulière. Les papes en ont rappelé et en rappellent encore l'importance. Mais le discours d'aujourd'hui, s'il insiste sur le Cœur de Christ, laisse de côté le mot sacré qui a pris un sens ambigu dans notre société sécularisée, et il emploie avec la plus grande discrétion le mot dévotion devenu franchement péjoratif. Par contre, le mot cœur reste privilégié et le dessin qui le représente connaît un regain d'actualité. Mais suffit-il de dessiner un cœur ou d'employer le mot dans une chanson pour rejoindre ce qu'exprimaient Marguerite-Marie et ses contemporains dans les années 1680 ?
Prières de sainte Gertrude (1256-1302)
Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions.
Fiche sanctuaire
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ARS
Jean Marie Baptiste Vianney naquit le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de fermiers. Toute son enfance fut profondément influencée par la ferveur et l’amour de ses parents. Cepe...
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Jean Marie Baptiste Vianney naquit le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de fermiers. Toute son enfance fut profondément influencée par la ferveur et l’amour de ses parents. Cependant le contexte de la Révolution Française marqua puissamment sa jeunesse. Il fit sa Première Communion dans une grange, lors d’une messe clandestine célébrée par un prêtre n’ayant pas juré. Il fut ordonné prêtre en 1815, et envoyé à Ars en 1818. Il réveilla la foi de ses paroissiens par ses sermons mais surtout par ses prières et l’exemple de sa vie. Il restaura et embelli l’église, fonda un orphelinat « La Providence » et s’occupa des plus pauvres parmi les pauvres. Très rapidement sa réputation de confesseur conduisit vers lui beaucoup de pèlerins qui cherchaient à travers lui le pardon de Dieu et la paix dans leur cœur. Il fut un prêtre qui se laissa consumer par l’amour devant le Saint Sacrement. Il s’abandonna totalement à l’amour de Dieu et se donna sans compter à ses paroissiens et aux pèlerins.
Complètement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il aura ce mot vers la fin de sa vie : « Qu'il fait bon de mourir, quand on a vécu sur la croix ! » Il est exaucé le 4 août 1859 quand il meurt à l'âge de 74 ans.
- En 1905, il a été béatifié par Pie X et déclaré « patron des prêtres de France ».
- En 1925, il a été canonisé par Pie XI.
- En 1929, il a été déclaré « patron de tous les curés de l’univers » par Pie XI.
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LA SALETTE
Le 19 septembre 1846, 16 ans après les apparitions mariales de la rue du Bac à Paris et 12 ans avant les fameuses apparitions de Marie à Lourdes, Notre Sainte Mère apparut, à environ trois heures d...
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Le 19 septembre 1846, 16 ans après les apparitions mariales de la rue du Bac à Paris et 12 ans avant les fameuses apparitions de Marie à Lourdes, Notre Sainte Mère apparut, à environ trois heures de l’après midi, en plein soleil, sur une montagne de 2000m dans les Alpes françaises et à quelques kilomètres du village de La Salette-Fallavaux, pleurant, à deux jeunes bergers. Marie parla aux enfants, Mélanie Calvat de quinze ans et Maximin Giraud de onze ans, de beaucoup de choses qui faisaient souffrir son Fils. Les deux jeunes étaient très ignorants. Ils virent une « belle dame » dans une lumière resplendissante, habillée d’un costume étrange. Elle parla alternativement en français et en patois. Elle les chargea de transmettre un message à tout son peuple.
Maximin après une vie errante et malheureuse, revint à Corps, son village natal, et mourut solitaire le 1er mars 1875. Mélanie termina sa vie, pas moins aventureuse, à Altamura, en Italie le 15 décembre 1904.
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ALTAMURA/MELANIE DE LA SALETTE
Altamura est une ville paisible du sud de l’Italie.
Les hommes sont assis dans la rue, ils nous saluent, veulent engager la conversation. Cette ville est la « ville du pain ». Les traditions culina...
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Altamura est une ville paisible du sud de l’Italie.
Les hommes sont assis dans la rue, ils nous saluent, veulent engager la conversation. Cette ville est la « ville du pain ». Les traditions culinaires sont fortes. C’est le seul endroit au monde qui a vu la fermeture d’un Mac Do qui s’était installé en face d’un fameux petit boulanger. Un film a été tourné pour raconter cette lutte de David contre Goliath.
Cette ville est aussi celle qui a accueilli Mélanie Calvat. Elle y est décédée en 1904.
Son tombeau se trouve toujours dans la communauté des Sœurs du Divin Zèle. Cet institut est très florissant encore aujourd’hui dans le monde entier.
Le prêtre Angelo Sardone, recteur parle de façon très touchante, de Mélanie, la « senora francese ». Pour lui, Mélanie est un phare pour la ville et pour l’humanité.
Elle est considérée comme co fondatrice de la communauté avec le père Hannibale di Francia, canonisé.
Ce saint prêtre aimait et avait une grande considération pour Mélanie.
Comme Bartolo Longo, il a beaucoup œuvré pour les pauvres et les enfants défavorisés. La première église dans laquelle Mélanie est entrée en arrivant à Altamura est celle de Saint Nicolas car il y avait une statue de Notre Dame de la Salette.
Mélanie allait chaque jour à la messe dans la cathédrale d’Altamura.
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LE PUY EN VELAY
Notre-Dame de France du Puy en Velay
Pourquoi tant de rois, de papes, de fidèles et de saints sont-ils venus se recueillir aux pieds de la mystérieuse Vierge du Puy ? Pourquoi tant de pèlerins enco...
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Notre-Dame de France du Puy en Velay
Pourquoi tant de rois, de papes, de fidèles et de saints sont-ils venus se recueillir aux pieds de la mystérieuse Vierge du Puy ? Pourquoi tant de pèlerins encore aujourd’hui ?
A cause des prodiges multipliés par Marie. Les deux premières visions mariales se déroulèrent au Puy en Velay, sur la colline du culte marial : l'une au 1er siècle et la suivante au 5ème siècle. Elles sont étroitement liées à un site mégalithique dont le vestige « Dalle ou pierre des fièvres » existe toujours sur le site. Cette pierre aa été protégée par les évêques dès la construction d’un sanctuaire vers 430, à l’époque du concile d’Ephèse qui reconnut la maternité divine de Marie.
Au temps de saint Georges, premier évêque de Velay, au 1er siècle, une veuve nommée Vila, était atteinte depuis longtemps d’une forte fièvre dont elle n’arrivait pas à se débarrasser.
La Vierge lui apparut et lui demanda d’aller sur le Mont Anis, baptisé aussi rocher Corneille, et de s’allonger sur une dalle mégalithique. La veuve s’en relève guérie. La Vierge lui demanda d’aller trouver l’évêque Georges pour qu’il construise sur les lieux une église qui lui soit dédiée.
Certaines versions de l’histoire du Puy détaillent qu’au 5ème siècle, une paralytique est miraculée par le même procédé.
Par la suite ce serait saint Louis qui, de retour des croisades, serait venu offrir la célèbre Vierge noire. Cette statue fut brûlée à la Révolution, en même temps que 7 prêtres étaient martyrisés.
L’évêque du Puy, Adhémar de Monteil, vers l’an 1100, écrivit le « Salve Regina », cri de supplique de l’homme « gémissant et pleurant en cette vallée de larmes » et la confiance du chrétien en la miséricordieuse, clémente et douce Vierge Marie.
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CHATEAUNEUF-DE-GALAURE/MARTHE ROBIN
Marthe Robin, cette petite paysanne de la Galaure (40km de Valence) a traversé le XXème siècle (1902-1981).
Dès son plus jeune âge elle prie sans cesse la Sainte Vierge, elle aime Dieu et Le renco...
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Marthe Robin, cette petite paysanne de la Galaure (40km de Valence) a traversé le XXème siècle (1902-1981).
Dès son plus jeune âge elle prie sans cesse la Sainte Vierge, elle aime Dieu et Le rencontre avec amour dans les Sacrements.
Puis, Marthe à 16 ans (1928) entre dans la maladie qui sont des préparations de Dieu. Pour l’aider à traverser ces souffrances intolérables (elle souffrait de la tête de façon ininterrompue ; elle ne mangeait pas, elle était paralysée d’un côté et ses yeux ne pouvaient supporter la lumière), la Sainte Vierge va lui apparaître en 1921.
Et petit à petit, Marthe va accepter et faire le choix de la croix que Jésus lui propose. Bien sûr, cette acceptation a été graduelle.
Elle vivra une crucifixion pendant plus de 50 ans, revivant la Passion du Christ chaque vendredi, ne mangeant plus que l'Eucharistie, ne buvant plus, ne dormant plus. Elle fut vraiment "la petite crucifiée d'amour".
Prière de Marthe Robin :
Seigneur mon Dieu, que nourrie chaque jour de votre Corps Sacré,
inondée de votre Sang Rédempteur, enrichie de votre Sainte Ame,
submergée de votre Divinité, je n’aime, je ne désire, je ne cherche, je ne veuille, je ne goûte que Vous.
Que mon cœur et tout mon être soupirent et ne tendent que vers Vous,
que je sois toute vôtre et tout occupée de Vous Seul ;
que je demeure perpétuellement avec Vous, en Vous,
unie à Vous pour être consommée tout entière
dans la fournaise ardente de votre divin Cœur,
filialement unie au Cœur Immaculé de ma Maman chérie
par qui je veux vous glorifier, vous louer, vous servir,
vous obéir à jamais. Ainsi soit-il.
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ROCAMANDOUR
Rocamadour est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département du Lot en région Midi-Pyrénées.Au cœur du Haut-Quercy, comme accrochée à une puissante falaise dominant de 150 mètre...
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Rocamadour est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département du Lot en région Midi-Pyrénées.
Au cœur du Haut-Quercy, comme accrochée à une puissante falaise dominant de 150 mètres la vallée encaissée de l'Alzou, cette cité mariale est un lieu de pèlerinage réputé depuis le XIIe siècle, fréquenté depuis le Moyen Age par de nombreux « roumieux », anonymes ou célèbres, qui viennent y vénérer la Vierge noire et le tombeau de saint Amadour. Rocamadour est une véritable « citadelle de la Foi ».
Accrochées au rocher, véritable défi à l'équilibre, la Basilique Saint-Sauveur et les chapelles accueillent visiteurs et pèlerins toute l'année.
Rocamadour doit sa notoriété à son pèlerinage et son histoire remonte à un millénaire avec les premiers ermites installés dans un vaste abri sous roche.
En 1166 est découvert un corps parfaitement conservé - Saint Amadour - à l'endroit où sont maintenant érigés les Sanctuaires.
Dès son origine, ce site est dédié au culte marial et à l'intérieur de la chapelle Notre-Dame, on peut admirer la statue de la Vierge Noire. Datant du XIIème siècle, la Vierge Noire ou Notre Dame de Rocamadour est constitué de deux pièces de bois, l'Enfant étant collé sur son genou gauche.
Au sommet des marches du Grand Escalier des Pèlerins se dresse l'esplanade des Sanctuaires de Rocamadour.
La devise du sanctuaire de Rocamadour est "L'espérance ferme comme le roc" .
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LOURDES
En 1858, une jeune fille prénommée Bernadette déclara avoir assisté à 18 apparitions d'une Dame qui se présenta comme étant l'Immaculée Conception à Lourdes.
Ces apparitions s’étalèrent dans le te...
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En 1858, une jeune fille prénommée Bernadette déclara avoir assisté à 18 apparitions d'une Dame qui se présenta comme étant l'Immaculée Conception à Lourdes.
Ces apparitions s’étalèrent dans le temps (sur 6 mois), même si 12 d'entre elles sont rassemblées en une quinzaine de jours.
Suscitant de vives polémiques, les apparitions que seule la jeune fille vit furent rapidement l'objet d'enquêtes et contre-enquêtes.
Le 18 janvier 1862, (soit quatre ans plus tard) au nom de toute l'Eglise, l'évêque du lieu, Mgr Laurence, publie un mandement par lequel il reconnaît officiellement les apparitions de Lourdes : « Nous sommes [...] convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. » La Vierge y est depuis honorée sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes ».
Fiche sanctuaire
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