Saint Charbel, né Youssef Antoun Makhlouf à Bekaa Kafra (Nord du Liban) le 8 mai 1828, et décédé le 24 décembre 1898, est un prêtre et moine-ermite libanais de l'Église maronite, ayant prononcé ses vœux religieux au sein de l'Ordre libanais maronite. Depuis sa mort, c'est un saint thaumaturge, dont le tombeau n'a jamais cessé d'attirer des pèlerins toujours plus nombreux, chrétiens et non chrétiens et de toutes cultures. Il est officiellement le saint patron du Liban. Sa vie sainte de l’enfance à la mort le fera béatifier en 1965 et canoniser en 1977 par le pape Paul VIl. Il est liturgiquement commémoré dans l'Église catholique entière le 24 décembre, jour de sa mort, et aussi dans le rite romain par une mémoire facultative le 24 juillet.
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La vallée de Qadisha ou Kadisha est située au Liban. Le site est situé au pied du mont Makmel dans la chaîne du Mont-Liban au nord du Liban, entre 500 et 1 650 m d’altitude. Il est en fait composé de deux vallées qui se rejoignent à l'ouest nommée chacune selon un monastère.
La vallée de Qannoubine au sud, du nom du monastère de Notre-Dame de Qannoubine et la vallée de Qozhaya au nord, du nom du monastère Mar-Antonios Qozhaya. La vallée de Qannoubine est une gorge profonde traversée sur 35 km par le fleuve Qadisha qui atteint Tripoli.
L’érosion karstique souterraine est à l’origine d’une formation naturelle conséquente de grottes, souvent difficiles d’accès. La plus importante, la grotte de Qadisha, est située en amont de la partie la plus encaissée de la vallée, au-dessus de la ville de Bcharré. La vallée de Qadisha est à proximité de la forêt des Cèdres de Dieu, à laquelle elle est associée dans la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
La vallée de Qadisha a été occupée par des communautés religieuses depuis les toutes premières années du christianisme et reste aujourd'hui l’un des plus importants sites d'établissement des premiers monastères chrétiens au monde.
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Sainte Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayes (1832-1914), est une religieuse maronite du Liban. Elle est la première sainte libanaise. Elle est née le 29 juin 1832, fille de Mourad Al Rayess et de Rafqa Gemayel, à Himlaya dans la montagne à quelques kilomètres de Beyrouth. Elle fut baptisée sous le prénom de Boutrossieh, ou Pierrette, en souvenir de Sainte Pétronille, dont la paternité était attribuée à Saint Pierre.
Elle perdit sa mère alors qu'elle n'avait que 7 ans. À l'âge de 10 ans, elle fut placée comme servante à Damas dans une famille chrétienne maronite, elle y restera quatre ans.
En 1847 Pietra revint au domicile familial, où son père, remarié, souhaitait la voir se marier, mais déjà, elle voulait devenir religieuse, et dut lutter contre les desseins de sa famille.
Malgré l'opposition de ses parents elle entra comme sœur lai (domestique) chez les Mariamettes une congrégation récemment fondée par le Père Joseph Gemayel. Les tentatives faites pour la ramener chez elle échouèrent.
Lors de l'attaque des Druzes, et le massacre des chrétiens qui s'ensuivit, Pietra (à qui on avait donné le nom d'Anissa en religion) réussit à sauver un enfant en le cachant sous ses vêtements.
https://www.beitrafqa.org/
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La ville de Maghdouché est située à 50 km au sud de Beyrouth, à 8 km au sud de Saida, à 3 km du rivage méditerranéen sur une colline qui culmine à 229 mètres.
Selon la croyance chrétienne, quand Jésus vint à Sidon, la Vierge Marie qui l'accompagnait, l'attendit au sommet de la colline où se trouve aujourd'hui Maghdouché. Elle a passé la nuit dans une grotte d'environ 12 m sur 5, qui allait être connue sous le nom Mantara, ou « en attente ». À la demande de sa mère Hélène, l'empereur Constantin le Grand a transformé la grotte en sanctuaire et a érigé en l'honneur de la Vierge une tour qui s'est effondrée pendant le tremblement de terre de 550.
Plus tard, le roi Louis IX a érigé une tour de garde au même endroit. Puis le site est tombé dans l'oubli jusqu'à ce que la grotte de Mantara soit redécouverte par hasard par un berger en 1726. Depuis, la grotte a été transformée en un lieu de pèlerinage pour toutes les confessions libanaises.
En 1860, l'Église grecque-catholique melkite en est devenue propriétaire, et, en 1880 a transformé la grotte en sanctuaire. Au début des années 1960, a été construite une chapelle hexagonale surmontée d'une tour de 36 mètres qui porte une statue de bronze de 8,50 m représentant la Vierge Marie portant Jésus dans ses bras.
Une grande basilique est en cours de finition à proximité.
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Al-Hardini (1808 - 14 décembre 1858) est un moine libanais maronite, saint de l'Église maronite et de l'Église catholique canonisé par le pape Jean-Paul II le 16 mai 2004.
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Tyr se situe dans la Phénicie méridionale, à un peu plus de 70 km au sud de Beyrouth, presque à mi-chemin entre Sidon au nord et Acre au sud.
Dans l'Antiquité, la ville était composée de deux parties, l'une insulaire et l’autre continentale. La ville insulaire était située sur un rocher, d’où son nom, « SR », qui signifie en phénicien « le rocher ». Séparée du continent par un détroit de cinq cents à sept cents mètres de large, elle était dotée de deux ports, le « port Sidonien » au nord, et le « port égyptien » au sud.
L’histoire de Tyr se confond avec celle de Saïda principalement parce que, sur plusieurs périodes, les deux villes étaient unifiées. La ville a été habitée dès 2700 av. J.-C.
Le Nouveau Testament y place un voyage de Jésus (Mc 7:24). Une église chrétienne y est ensuite fondée, et selon les Actes des Apôtres, saint Paul y passe sept jours en revenant de Chypre (Ac 21:3). Un évêché est attesté dès la fin du IIe siècle. Un concile s'y tient en 355.
En 1187, Saladin entame des négociations avec Renaud Granier afin d'obtenir la reddition de Tyr mais celles-ci sont interrompues par l'arrivée de Conrad de Montferrat qui prend le commandement des défenseurs. Devant le refus de Conrad de céder la ville, Saladin lance plusieurs assauts mais sans succès. Le 2 janvier 1188, ayant subi de lourdes pertes, il décide de lever le siège. La ville servira ensuite de point de ralliement pour les croisés au moment de la Troisième croisade.
Sidon : Sidon ou Saïda est une ville du Liban. Elle fut dans l'Antiquité la capitale incontestée de la Phénicie. La ville était construite sur un promontoire s'avançant dans la mer. Ce fut le plus grand port de la Phénicie sous son roi Zimrida au XIVe siècle av. J.-C. Elle est aussi appelée Sagette ou Sayette durant les Croisades (nom donné par les Francs) et Sidon dans la Bible. Son nom signifie « pêcherie ».
Elle possède une longue et riche histoire et traversa les siècles avec des destinées diverses au contact des différents peuples qui la contrôlèrent, les Phéniciens, les Assyriens qui la ruinèrent en 677 av. J.-C., les Perses achéménides, les Macédoniens, les Séleucides, les Romains et plus tard les Croisés, les Arabes, les Ottomans, et les Français. La ville moderne est aujourd'hui l'une des plus importantes du Liban.
D'après la Genèse, Sidon aurait été fondée par Tsidone, fils de Canaan, lui-même petit-fils de Noé (Genèse 10,15-10,19).
Le poète grec Homère cite Sidon, « le grand marché du bronze », ville « bien peuplée »; il a salué l'habileté des Phéniciennes de Sidon, dont la fabrication de teinture de pourpre était réputée. La ville avait une tradition réputée dans la production de verre également.
Aujourd’hui Sidon est la troisième plus grande ville du Liban. Elle est située à environ 40 km au nord de Tyr et à 40 km au sud de la capitale, Beyrouth. La cité offre aujourd'hui une multitude de vestiges à visiter comme : le Château de la mer, le château de la terre (Château de Saint-Louis, 1228-1270), le temple d'Eshmoun dont l'édification remonte au VIIe siècle av. J.-C., la médina (la ville médiévale), la colline de Murex, le musée du savon, le Khân el-Franj « La maison des Français » (Ancien consulat de France), etc.
Sidon et le Christ : Nous sommes à mi-parcours du ministère du Christ. Le Seigneur vient de revisiter la Galilée pour la troisième fois ; il se retire maintenant du côté de la Méditerranée au Nord-Est du lac de Tibériade, en territoire phénicien. Il se dirige vers les villes de Tyr et de Sidon. Notons que le Seigneur a rarement quitté le territoire des trois grandes régions (Galilée, Samarie, Judée) sur lesquelles Israël s’était installé.
Matthieu 15,22 : « Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. »
Marc 7, 24-26 : « Jésus, étant parti de là, s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache; mais il ne put rester caché. Car une femme, dont la fille était possédée d'un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était grecque, syro-phénicienne d'origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille ».
Image : © consulat général du Liban
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L’histoire ne s’arrête pas à Pontmain en Mayenne (France-53) ! Aujourd’hui au Liban, à Béchouate, Notre-Dame de Pontmain fait parler d’Elle !
Si de nombreux fidèles s’étant rendus dans la Mayenne ont fait état de grâces reçues à l’occasion de pèlerinages, Notre-Dame de Pontmain réalise aujourd’hui encore des prodiges.
En effet, une statue représentant la Sainte Vierge telle qu’Elle est apparue à Pontmain en 1871, s’anime et opère des guérisons miraculeuses au Sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate situé à Deir El-Ahmar, à une centaine de kilomètres de Beyrouth.
Le soir du 21 août 2004, le jeune Mohammed Hawadi, jordanien de confession musulmane, pénètre dans le Sanctuaire accompagné de son père. En arrivant à hauteur de la statue de Notre-Dame de Pontmain, il se met, sans en prendre réellement conscience, à dire la prière suivante : “ Salut à Toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des femmes et des enfants tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, O Reine du monde. ”
Cette prière spontanée, presqu’inconsciente, est récitée alors que la statue de Marie commence à se mouvoir sous les yeux de l’enfant. La représentation de Notre-Dame de Pontmain cligne des paupières et ses pupilles se déplacent horizontalement puis verticalement, “ comme pour évoquer le signe de croix ” déclarent les témoins de ce phénomène surnaturel. Ce soir là, ainsi pendant les jours suivants, de nombreux fidèles constatent que la statue exsude une huile odorante.
Cet évènement va immédiatement attirer des dizaines de milliers de pèlerins de tout le Liban mais aussi des pays voisins. Le Sanctuaire ne désemplit pas, de jour comme de nuit.
Le père Fady Bassil est un homme du terroir, un homme pieux et pratique. Assisté d’un autre prêtre, le père Elie Akoury, et sous la direction de l’évêque Mgr Mounged el-Hachem, son bon sens et ses dons administratifs ne sont pas de trop pour mettre de l’ordre dans toute cette invasion. Des milliers de fidèles, descendant de bus climatisés, submergent tous les jours le sanctuaire et la paroisse, sans lui laisser le temps de respirer. Dans l’après-midi, la foule marque un temps de pause et la chapelle est plus accessible. Mais les huit messes quotidiennes célébrées désormais à Béchouate sont indispensables pour servir les fidèles. La dernière messe est célébrée à 22 heures, et la procession autour de l’église est suivie par plus de 500 fidèles. Pour éviter la chaleur de la journée et la foule, des pèlerins viennent sur place dès minuit. Le père Bassil a pu compter jusqu’à huit cars arrivant sur place à cette heure tardive... sinon très matinale. En cours d’avant-midi, il est impossible de s’y recueillir tant la foule est dense.
Encouragé par le patriarche maronite et par le nonce apostolique, qui a visité les lieux incognito, un extraordinaire effort d’organisation a été déployé pour conduire la foule à la prière. Cet effort a réussi et les confessions se multiplient dans la grande église. C’est un signe qui ne trompe pas. La hiérarchie religieuse reste prudente quant à l’authenticité du phénomène, comme de coutume.
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