Sanctuaire MANOPPELLO

Manoppello est une commune italienne d'environ 6 900 habitants, située dans la province de Pescara, dans la région Abruzzes, en Italie méridionale.

Le voile de Manoppello est une image de Jésus-Christ imprimée sur un byssus, un voile de 17,5 x 24 cm, à l'origine plus grand. Cette relique d'origine inconnue est arrivée à Manoppello en 1506, apportée par un pèlerin inconnu, qui a disparu sans laisser de traces immédiatement après la livraison au père Giacomo Antonio Leonelli. Il est conservé au sanctuaire de Manoppello (Pescara) dans les Abruzzes, à 190 km de Rome. Cette image aurait servi de modèle pour les représentations ultérieures de la Sainte Face. Benoît XVI a rendu visite au sanctuaire le 1er septembre 2006.

La description de l'image montre sur les deux côtés du voile le visage d'un homme encadré de cheveux avec du sang. Le visage a les yeux ouverts et représente une personne vivante. Le visage est tracé avec précision dans les traits des cheveux et dans les détails. La coloration est intense avec des nuances sur le brun. Les lèvres sont légèrement rosées.
Le front est haut, encadré de cheveux tombant sur les épaules avec des boucles. Les yeux sont bruns et regardent intensément de côté et vers le haut, laissant entrevoir le blanc de l'iris. L'homme porte une moustache clairsemée et une barbe divisée en deux parties.
Le visage est asymétrique, contusionné, avec un côté enflé. Le front et les lèvres sont mouchetés de rose, évoquant autant de plaies. La joue droite paraît enflée. Le nez est tuméfié est semble cassé. Les narines sont inégales. La barbe est partiellement arrachée par endroits.
Des taches se distinguent et pourraient être interprétées comme du sang, en particulier près de la bouche et du nez.

L'image pourrait être acheiropoïète — non fabriquée par la main de l'homme —, hypothèse supposant une origine divine.
Selon le professeur Don Vittori de l'université de Bari, ayant réalisé en 1997 un examen avec ultraviolet, les fibres du voile ne présentent aucun type de couleur, les observations microscopiques montrant que cette relique n'est ni peinte ni tissée avec des fibres colorées. Avec des techniques photographiques du zoom numérique, l'image serait identique des deux côtés du voile.