7 novembre 2024 : Mois des âmes du purgatoire

Aujourd'hui, il y a un net regain d'intérêt pour les questions concernant la mort et son au-delà. Nos contemporains ont soif de comprendre le sens de leur vie terrestre et de son épreuve finale qu'est la mort, et s'interrogent sur leur destinée. Certains penseurs ont essayé de réduire l'homme à un « être pour la mort ». Ils n'ont eu que peu de succès tant est profonde en chaque être humain cette « semence d'éternité », irréductible à la seule matière, qui s'insurge contre la mort et contre toute la culture de mort actuelle. C'est heureux.

Eclairé par la Révélation divine, le chrétien entrevoit l'Invisible, saisit le sens de ce monde qui passe, découvre une merveilleuse Espérance : « Dieu appelle l'homme à adhérer à Lui de tout son être, dans la communion éternelle d'une vie divine inaltérable ». Cette victoire, le Christ l'a acquise en ressuscitant, libérant l'homme de la mort par sa propre mort.

Mais il a plu aussi à Dieu, dans sa bonté infinie, de nous associer à l'œuvre de cette victoire. « Cela fait partie de la grandeur de l'amour du Christ, écrit Jean-Paul II,  de ne pas nous laisser dans la condition de destinataires passifs, mais de nous impliquer dans son action salvifique, et en particulier dans sa passion ». Tout vient du Christ, mais parce que nous lui appartenons, tout ce qui est nôtre - nos prières, nos bonnes œuvres, nos pénitences, nos épreuves, nos joies - est aussi à Lui et acquiert une force qui guérit et transfigure. 

Dès les premiers temps, l’église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique, afin que purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. Un suffrage est un soutien, une aide accordée par quelqu’un à une autre personne pour que celle-ci obtienne ce qu’elle désire. Le suffrage peut être discret sans cesser d’être efficace.

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