11 juin 2024 : Les flammes du Cœur de Jésus

Ce qui frappe le plus quand on considère le Cœur de Jésus, c’est bien certainement la flamme qui le consume et qui l’environne. On voit que cette flamme mystérieuse ne peut être contenue dans le Cœur même qui brûle, elle s’échappe par la blessure autour de la croix, à travers les épines ; elle l’enveloppe, le pénètre entièrement. En un mot, c’est un Cœur brûlant, un Cœur enflammé. Quel est ce feu sacré qui consume ainsi le Cœur de Jésus ? Evidemment c’est l’amour qu’il a pour nous. Il dit : « Je suis venu jeter le feu de la charité sur la terre et je veux en embraser le monde entier ».

Ouvrant un jour sa poitrine à Marguerite Marie, il lui dit : « Mon Cœur passionné d’amour pour les hommes ne peut plus contenir les flammes de sa charité : il faut qu’il se manifeste à eux pour les enrichir des trésors qu’il renferme ».

L’amour ! Voilà donc la vie du Cœur de notre Jésus. Il a été le principe de tous ses mouvements, de toutes ses douleurs, de toutes ses palpitations. C’est l’amour qui l’a fait naître, agir, souffrir, pleurer ; c’est l’amour enfin qui l’a fait mourir. Mais c’est surtout l’amour qui l’a porté à se donner à nous dans la divine Eucharistie, à vouloir être notre hôte, notre compagnon, notre Emmanuel, notre breuvage, notre nourriture.

Sainte Gertrude s’écriait : « Seigneur, si les hommes savaient combien vous les aimez si vous leur découvriez les richesses immenses de votre Cœur, ils tomberaient tous à vos pieds et n’aimeraient que vous. O mystère de charité infinie ! O abîme d’amour ! »

Demandons-lui un amour tendre pour aimer, fort pour souffrir, confiant pour nous appuyer tour à tour sur son Cœur et sur sa croix.

Cœur de Jésus, flamme céleste, feu divin, consumez en moi tout ce qui n’est pas pur, afin que mes affections soient toutes pour vous. Que je ne vive plus que d’amour et que je meure d’amour.

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment.