26 juin 2024 : Le testament du Cœur de Jésus

Il semble qu’après le don de lui-même par l’Eucharistie, Jésus avait épuisé pour nous les trésors de sa charité. Cependant, sur le point de mourir, son Cœur nous gardait une dernière marque de tendresse, et du haut de sa croix, il voulait encore nous léguer un gage de son immense et inépuisable amour. Oui ! Il est inépuisable l’amour de notre bon Jésus ; il ne sait pas dire : C’est assez et cependant il nous avait donné sa parole pour nous instruire, ses sacrements pour nous purifier et nous fortifier, son Cœur pour nous aimer, son corps et son sang pour nous nourrir et nous désaltérer. Il allait nous donner son dernier souffle de vie en expirant sur la croix : que pouvait-il donner de plus ?

Il lui restait encore sa mère ! Elle était son bien le plus cher, le plus précieux, sa tendresse était la seule joie de la terre qu’il aurait voulu connaître. Eh bien ! C’est cette douce mère qu’il va nous léguer. Du haut de la croix où il agonisait, abaissant son regard sur Marie, debout près de lui et sur le disciple bien-aimé, il laisse tomber de ses lèvres, ou plutôt de son Cœur, ces trois mots qui ont fait tressaillir tous les cœurs : « Femme, voici ton fils, fils voici ta mère : Mulier ecce filius tuus, ecce mater tua ».

C’était dire : « Je meurs, ma mère ! Mais je vous laisse un enfant, je vous le donne, il vous aimera, il vous consolera, il vous protégera. Vous, mes enfants chéris, représentés par mon disciple, je ne veux pas vous laisser orphelins, je meurs, mais je vous lègue ma mère. Elle vous aimera comme une mère sait aimer, comme elle m’a aimé moi-même ».

Quel testament sublime ! Quel précieux héritage ! Qui seuls pourraient suffire pour nous révéler toutes les tendresses du divin Cœur. Les anges du ciel l’ont recueilli, ce testament d’amour et Jésus l’a scellé de son sang. C’en est fait : Marie vous êtes ma mère et je suis votre enfant.

Acceptons-nous avec reconnaissance ce dernier don de Jésus, le don de sa mère. Quel trésor ! C’est le cœur le plus saint, le plus pur, le plus tendre que la main du Tout Puissant ait formé après celui de Jésus. Remercions Jésus, remercions Marie. Mais surtout, aimons-la, cette mère si tendre. Quelle que puisse être notre misère, quels que soient nos péchés, ayons confiance en elle. Est-ce qu’une mère peut oublier l’enfant de sa tendresse ? Non, sans doute. Eh bien ! Dit le Seigneur, quand même elle pourrait l’oublier un jour moi, jamais !

Quel amour et quel Cœur ! Il nous donne sa mère et il nous assure qu’il nous aime encore plus qu’elle ne pourra jamais nous aimer ! Gloire donc, au Cœur de Jésus, notre aimable Rédempteur et Maître ! Amour au Cœur immaculé et brûlant de charité de Marie, notre mère et la reine des anges !

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