Isaïe 9,5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné »

Représentons-nous la petite maison de Nazareth. Tout y est modeste, la chambrette de Jésus, l’atelier de Joseph.

L’obéissance de Jésus était volontaire, prompte et cordiale. Il était soumis à Marie et Joseph. Voilà tout ce que l’Evangile nous apprend des trente premières années de la vie de Jésus.

L’obéissance de Jésus était volontaire, rien de contraint, rien de forcé dans son aimable empressement à accomplir les ordres de ses parents avec une volonté toujours conforme et toujours unie à la leur. Son cœur prévenait leur désir, et la joie sainte avec laquelle il se conformait à leurs vues ne permettait aucun retard, aucune lenteur à son zèle.

Il obéissait par amour. De là cette douce cordialité qui rendait son obéissance si aimable. Aux yeux du Père céleste, cet amour était le motif et la fin. Aux yeux de Marie et de Joseph, l’obéissance pleine d’amour de Jésus, faisait leur bonheur.

L’obéissance de Jésus est pleine, entière et soutenue. Il fait tout ce que ses parents veulent. Il le fait quand et comme ils le veulent. Son obéissance est soutenue. Il n’obéit ni par caprice, ni par boutade, ni par circonstances, mais en tous temps, avec une parfaite égalité d’âme, quelles que soient les choses qui lui sont commandées, sans qu’il soit jamais rebuté ni de leur difficulté, ni de leur durée.