Formé de trois hameaux, Međugorje est un village entièrement catholique au sein de la Bosnie-Herzégovine.
Depuis leur retour de Terre sainte, après les croisades, les franciscains administrent l'endroit.
- En 1892 la paroisse est fondée et placée sous la protection de saint Jacques, patron et protecteur des pèlerins. Une première église paroissiale construite en 1897, bâtie sur un terrain instable, s'affaisse et se fissure.
- En 1933, pour le 1900e anniversaire de la crucifixion de Jésus Christ, à Jérusalem, les villageois décidèrent d'élever au sommet du mont Križevac une croix en béton de 8,5 m de hauteur, au cœur de laquelle il placèrent un morceau de la vraie Croix.
- Après la Seconde Guerre mondiale, des villageois décident de construire l'église actuelle, terminée et consacrée le 19 janvier 1969. A cette époque elle semble démesurée par rapport à la population du village (env. 500 habitants). Aujourd'hui elle ne peut contenir le flot grandissant et ininterrompu de pèlerins.
Car Međugorje est devenu un lieu de pèlerinage important, mondialement connu avec actuellement 2,5 millions de visiteurs par an. En effet, la Vierge y apparaît à six Croates d'Herzégovine depuis le 24 juin 1981 et y donne de nombreux messages.
"Individuellement, mes enfants, vous ne pouvez pas arrêter le mal qui désire gouverner le monde et le détruire. Mais, selon la volonté de Dieu, tous ensemble aux côtés de mon Fils, vous pouvez tout changer et guérir le monde."(Medjugorje, le 2 août 2011)
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Onzième des douze enfants d'une famille Croate, Bogdan Mandic est né dans la région des Bouches de Kotor (aujourd'hui dans le Monténégro). Il souhaite dès son enfance, devenir prêtre et intégrer la communauté des Frères mineurs capucins pour travailler à la réunification des chrétiens d'Orient et d'Occident.
En novembre 1882 c'est un adolescent frêle, de petite taille, pâle, souffrant de problèmes d'élocution mais résolu que son père amène au couvent des Frères mineurs capucins d'Udine. Il revêt l'habit et prend le nom de Frère Léopold.Il est ordonné prêtre le 20 septembre 1890.
En 1897, il est nommé supérieur du couvent des Frères mineurs capucins de Zara, en Dalmatie, où il commence immédiatement sa mission en allant accueillir les étrangers qui arrivent par la mer, et leur parle de la Foi chrétienne en général et de la religion catholique en particulier. Dès 1906 il est à Padoue où il finira sa vie.
En 1915, l'Italie déclare la guerre à son ancien allié, l'Autriche-Hongrie et la Vénétie devient un champ de bataille. Sujet autrichien, le père Léopold est considéré comme prisonnier de guerre et interné dans la région de Naples. Il ne revient à Padoue qu'en 1919.
À Padoue, le Père Léopold Mandic est particulièrement apprécié pour son rôle de confesseur, apostolat qu'il accomplit avec bienveillance, amour du prochain, et foi profonde. Il admet alors que ce n'était ni le prêche, ni la mission vers l'Orient qui lui avait été demandés dans sa vocation. Une personne à laquelle il venait de donner l'absolution lui aurait dit : « Père, Jésus m'a ordonné de vous dire ceci: Votre Orient, c'est chacune des âmes que vous assistez ici par la confession », tandis que lui-même reconnaissait que : « Puisque Dieu ne m'a pas accordé le don de la parole pour prêcher, je veux me consacrer à lui ramener les âmes par le sacrement de pénitence». Il confessait jusqu'à 15 heures par jour, c'était sa vie comme il disait lui-même ; il était toujours disponible, toujours souriant et patient. Il remerciait les fidèles de leur présence et de leur confiance, et était un conseiller spirituel compréhensif et patient. Il confessait aussi les prêtres et parmi eux le futur pape Jean-Paul Ier.
Durant l'hiver 1941, le père Léopold qui souffrait déjà de l'estomac vit son état empirer. Le 30 juillet 1942, il reçut l'extrême onction, et il s'éteignit en disant les paroles du Salve Regina.
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Saint Antoine de Padoue naquit à Lisbonne, au Portugal en 1195, dans une famille noble et religieuse.
Quand il apprit que cinq Franciscains avaient été martyrisés au Maroc, il voulut adopter la vie simple franciscaine.
Il fut un théologien éminent. En Italie, à 25 ans, il découvrit qu’il était aussi un prédicateur brillant.
Alliant ses capacités avec le don de faire des miracles, saint Antoine fut reconnu comme étant le plus grand ennemi des hérétiques de son époque. Il en convertit beaucoup, des riches et des pauvres, des simples et des nobles. On lui donna le nom de « Marteau des hérétiques ».
Il mourut le 13 juin 1231 à Padoue. Il fut canonisé en 1232.
Padoue est à une courte distance de Venise à l’ouest (40km). Dans la province de la Vénétie, nord-est de l’Italie.
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